Depuis sa création en 1930,la Coupe du monde n'a jamais été remportée par un pays africain. Pire, aucune nation du continent n'a réussi à dépasser la cap des quarts de finale dans une phase finale. Et au vu du niveau des sélections africaines proposé lors de la dernière CAN, on ne peut pas dire que cela changera en 2022 mais les espoirs reposent sur les Fennecs qui ont été les rares à démontrer un collectif et une rigueur tactique à même de tenir tête aux grandes nations du foot. Dans deux ans, et si l'E.N. continue sur cette voie, elle peut réussir le pari d'être la première à remporter le graal. Et c'est possible, car elle a des atouts considérables. D'abord une génération de jeunes joueurs talentueux dont la majorité a bénéficié d'une bonne formation en France, l'actuel pays champion du monde. Ils évoluent tous dans de grands clubs, et nul doute qu'après cette brillante campagne égyptienne, ils vont être recrutés par des formations encore plus huppées à l'instar d'un Bennacer qui passe de l'Empoli au Milan AC. Ensuite ,au Caire, Brahimi, Abeid, Tahrat, Ounas, Delort étaient remplaçants. Quand on a un banc de cette qualité, on peut aller très loin. Enfin ,le coach national est un bi-national qui a vécu en France et qui a su rassembler aussi bien les nationaux que les expatriés sur un même projet. Et puis, la prochaine Coupe du monde se déroulera au... Qatar, un pays que Belmadi connaît bien et où il a remporté 4 titres de champion avec le club qatari d'El Duhail. Alors, en un an, il a pu monter une sélection qui s'est imposée sur le continent, En deux ans, il peut mettre sur pied un groupe qui pourrait s'adjuger une autre coupe, la plus belle et la plus convoitée au monde. H. B.