C'est à peine croyable, en pleine canicule, alors que le liquide précieux devient de plus en plus rare dans certains quartiers de la ville, les fuites d'eau continuent à soulever des questionnements et surtout des craintes sur l'avenir tant les dégâts sont énormes. Lors d'une visite de travail avec le directeur de l'ADE à travers les infrastructures de l'hydraulique , nous avons pu constater les efforts et les moyens financiers injectés dans ce domaine pour acheminer l'eau potable dans les foyers ,parfois les plus reculés. C'est un long processus. Mais, force est de constater que les nombreuses et fréquentes fuites d'eau sont en train de réduire à néant tous ces efforts. Quand une fuite à haut débit dure plus d'un mois, cela équivaut à un volume destiné à une consommation perdue pour une centaine de familles pendant un mois. Nous assistons, certes, à une réelle prise de conscience des citoyens qui alertent les pouvoirs publics sur ce grave problème, mais parfois, sans succès. M. Zenasni La muraille du Mechouar en danger Des citoyens expriment leur inquiétude à travers les réseaux sociaux sur le danger qui menace la grande muraille du palais du Mechouar. A certains endroits, même les meurtrières ne sont plus visibles et les donjons se fissurent. Les causes de ces fissurations : une espèce de végétation sauvage et parfois même de gros arbustes dont les racines s'enfoncent profondément dans la muraille qui, avec le temps, risque de s'écrouler. Il y a là, un véritable danger. Les citoyens interpellent les responsables concernés et d'autres proposent leurs propres services pour débarrasser le Mechouar de cette végétation sauvage. Cependant, il y a autre chose de plus grave : depuis la destruction de la vespasienne qui rendait de fiers services aux passants, les gens se soulagent directement sur les murs du Mechouar. Cet édifice historique a résisté à plus de 7 siècles d'histoire. Résistera-t-il devant tant d'incivisme ? Les amis du vieux Tlemcen sont interpelés. M. Z.