L'entraîneur national, Faid Bilal, qui a succédé à Mohamed Yahya, a signé mercredi son contrat avec le président de la Fédération algérienne de basket-ball (FABB) pour une durée de 30 mois. Faid, qui a déjà emmené le Cinq national au Mali où il a participé à l'AfroCAN-2019, championnat d'Afrique des nations réservé aux joueurs évoluant en Afrique, a pris la barre technique de la sélection nationale en mai dernier. «Le plus important est la relance de la sélection nationale. Certes, il est important de travailler dans un cadre réglementé avec un contrat bien défini, mais l'urgence c'était de se remettre vite au travail pour préparer les échéances futures notamment l'Afrobasket-2021 qualificatif pour le Mondial-2023», nous dira l'ancien coach du GS Pétroliers qui compte «travailler dans la durée» avec un regard sur toutes les équipes de la division nationale1. Attaqué sur les réseaux sociaux, Faid nous explique ne pas donner d'importance à ce qui se dit sur Facebook. «Je ne fais pas attention à ce qui se raconte sur Facebook. Je ne suis pas là pour faire plaisir à X ou Y. Mon rôle et mon objectif, c'est d'aller chercher les meilleurs joueurs là où ils sont pour le bien de la sélection avec un suivi périodique de toutes les équipes. Nous avons des joueurs pétris de qualité», ajoute celui qui est connu pour son franc-parler. «Quand j'ai accepté de prendre en main la sélection, sans signer de contrat au départ, j'avais découvert que le championnat était à l'arrêt depuis pratiquement trois mois, des équipes déjà en congé. Une situation qui n'encourageait personne (…) Cela ne m'avait pas empêché d'entamer mon travail avec un premier stage et un premier tournoi africain. Certes, c'est un grand chantier qui nous attend. L'Algérie a du potentiel, mais il faudra bien le travailler (…) L'idéal aujourd'hui est de bâtir une sélection jeune qui sera encadrée par des joueurs d'expérience à l'image de Mohamed Harat par exemple». Ah. A.