Convocation du corps électoral le 15 septembre. Présidentielle mi-décembre. Et les résultats le 24 décembre à minuit ! C'est ce que j'appelle un scrutin sous «hotte» surveillance ! Joyeux Noël ! J'ai lu, relu et re-relu le dernier discours de AGS. D'abord, parce que la lecture, c'est bien. Et que la relecture, c'est encore mieux, pour la santé et surtout la longévité ! Et j'en sors content ! Oui ! Un passage plus particulièrement m'a contenté au diable. Celui dans lequel AGS dit ceci : «La situation actuelle est une affaire algérienne interne qui nous concerne seuls et que nous devons régler entre nous !» Voilà ! Ça c'est bien ! Entre nous. Rien qu'entre nous ! Et c'est cet «entre nous» que je cherche, plein d'espoir d'enfin régler notre problème… entre nous ! Tenez ! Ce matin, j'ai accompagné ma fille à l'école. Un peu dans l'espoir de calmer mes angoisses de père qui se sépare de sa fifille après trois mois de vacances. Et un peu aussi pour rencontrer d'autres personnes, d'autres parents afin que nous discutions des solutions pour le pays. Des enfants, il y en avait. Et une flopée, parce que ma fille fréquente une école publique. Des parents, il y en avait. Mais ceux à qui faisait allusion AGS, côté «Solotat», pouvoir, je n'en ai pas vu ! Zut ! J'ai alors entrepris un petit pèlerinage afin de voir enfin cet «entre nous» version Frères du Palais. Première halte dans un hôpital public. Je suis très «public», ça a toujours été comme ça ! Et là aussi, une foule immense. Mais pas ceux qui nous appellent et nous exhortent à «régler la crise algérienne entre nous». Re-zut ! Même chose sur un campus universitaire. Même chose à la queue pour retirer des sous à la Poste. Même chose au marché. En gros, mon enthousiasme a vite fait pschitt ! Déçu ! Fortement déçu de ne pas rencontrer ceux qui me convoquent et veulent m'assigner tous les jours à l'intra-muros ! Déçu, parce que l'idée, à la base, est excellente. Et je ne voudrais pas qu'une idée aussi bonne ne soit pas considérée à sa juste valeur. Je pense que AGS peut faire quelque chose en ce sens. Permettre aux gens de la vallée, en bas, tout en bas, de rencontrer enfin les gens de la colline, en haut, tout en haut. Que l'on puisse se parler, Ya Sidi ! Ou du moins voir à quoi nous ressemblons, mutuellement ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.