Les contestataires de la liste provisoire des 2 000 bénéficiaires des logements publics locatifs (LPL) de la ville de Guelma ne décolèrent pas. Ils étaient toujours mobilisés mercredi, devant le siège de la Wilaya, pour demander aux autorités locales de « prendre les mesures raisonnables pour vérifier la liste des bénéficiaires ». La déception se lisait sur les visages des dizaines ou des centaines de mécontents, qui constituent un noyau d'irréductibles. Ils campent depuis la première heure d'hier, deuxième jour de la contestation, devant la Wilaya, où de longues files de voitures se sont formées sur cet important axe routier de la ville. Plusieurs personnes, parmi les contestataires, auraient été interpellées, la veille, par les services de sécurité. Nous apprenons, par ailleurs, auprès d'une source proche de l'administration qu'un autre quota de 1000 LPL sera affecté « après une étude approfondie des dossiers des postulants ». Des promesses jugées « insuffisantes » par les contestataires. Quoi qu'il en soit, ces 3000 unités restent notoirement insuffisantes, pour une ville qui compte plus de 20 000 demandeurs de logement de type LPL. La question du logement reste cruciale à Guelma. De nombreuses familles vivent dans des logements précaires et d'autres « locataires » chez des particuliers sont confrontés à des aléas financiers. Le problème du logement est donc loin d'être réglé. Noureddine Guergour