Douze jeunes ont été repêchés par les agents de la Protection civile alors qu'ils tentaient de traverser la Méditerranée en direction des côtes européennes. Le responsable de la communication de la Protection civile a indiqué que ces personnes ont été préalablement secourues par les garde-côtes nationaux et évacués à l'hôpital de Cherchell, avec l'assistance des pompiers de la wilaya de Tipasa. Au niveau du port de Cherchell, une source précise en outre que c'est un chalutier qui pêchait au large de la ville côtière de Messelmoun, qui a lancé l'alerte suite au SOS lancé à partir de l'embarcation surchargée. Le lieutenant de la Protection civile de la wilaya, M. Mechalikh, a signalé, par ailleurs, «qu'une autre vague de 10 harraga, dont on est sans nouvelle depuis plusieurs jours, reste toujours introuvable». Plusieurs autres tentatives désespérées ont été signalées au niveau du port de Cherchell où une autre tragédie a eu lieu le mois dernier au large de Hadjret Ennous, lorsque cinq haraga furent récupérés en pleine mer par les garde-côtes et un corps sans vie a été repêché. Toujours dans ce contexte, nous avons signalé dans ces mêmes colonnes, le tragique renversement d'une embarcation transportant treize personnes candidates à l'émigration clandestine, où trois d'entre elles ont été portées disparues, en provenance d'Alger, de Jijel, de Khenchela et de Cherchell et dont l'âge varie entre 20 à 40 ans. Au mois de septembre 2019, les garde-côtes avaient secouru des naufragés qui se trouvaient en difficulté à la suite d'une panne de moteur de leur embarcation à plus de 20 milles marins au niveau de la région côtière de Damous. Parmi les huit naufragés, l'un d'eux a péri, et l'autre porté disparu. Il convient de signaler qu'une autre tentative de vingt personnes en provenance du littoral mostaganémois a été déjouée. Elles furent interceptées par le groupement territorial des garde-côtes au large de Damous. Mais, ce sont les rivages côtiers de Hadjret Ennous, du Chenoua et de Gouraya qui furent des points de passage où les passeurs professionnels proposent une randonnée européenne à 25 millions de centimes. Nous avons appris aussi que durant l'été 2015, plusieurs jeunes de Sidi Ghiles, de Cherchell et de Hadjret Ennous, ont embarqué sur un petit métier de 4.80m, guidés par deux «passeurs» où se trouvait une jeune fille. Ce groupe de harraga disparus durant plusieurs jours, auraient contacté des proches en les informant qu'ils sont arrivés à bon port ! Houari Larbi