- C'est quoi ce gars avec un parachute accroché au dos ? -Un directeur d'hôpital prévoyant ! - ??? Là, je ne comprends plus rien ! Toute l'année, vous êtes là à larmoyer sur le sort de nos blouses blanches, sur le sacrifice des personnels de salle, des aides-soignants, des infirmiers et médecins, et après quoi ? Vous vous lamentez face à la condamnation d'une chanteuse de raï, bombardant la toile et les réseaux sociaux de couinements du genre : «Meskina, Hagrouha» ! A Dini ! Faut savoir ! La fille, elle a foutu le b... du feu de dieu dans un hosto, elle a proféré des menaces et des insultes, allant jusqu'à cracher sur les chouhadas, et là, «Ghadhatkoum» ? Elle vous fait soudain-tout-à-coup pitié ? C'est comme ce cyber-délinquant qui sort des vidéos intimes et privées de femmes et dont il monnaye la circulation à grande échelle, sur les réseaux et qui se voit défendre, au nom de la liberté d'expression (hachakoum), et défendre par qui, entre autres ? Par des ... femmes ! Le comble du paradoxe malsain et maladif. C'est aussi du même calibre d'un Ouyahia que vous alliez bombarder de yaourt dans son fourgon cellulaire en direction du pénitencier, mais qui vous fait fondre de chagrin parce que vous l'avez vu se recueillir, menotté, aux obsèques de son frère. C'est quoi ce foutoir ? Fallait laisser la japonaise faire sa javanaise dans un hôpital, tout casser, y mettre le feu et pisser sur la mémoire des résistants, sinon, le régime et le pouvoir et tout le toutim, c'est des pourris de dictateurs ? Ça suffit ! Ça commence à devenir vachement grossier ce populisme à «zoudj frenkat» ! La loi, Khouya ! Que tu sois Président, frère ou fils de président, enfant d'une grosse poêle ou d'une grosse huile bien grasse du système ou simple rejeton de l'épicier du coin, la loi ! La loi ! La loi, point barre ! Comment faut vous le répéter ? En quelle langue ? En japonais, sec, ya dellali ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.