Face au nombre croissant de malades contaminés, les autorités sanitaires de Blida ont renforcé les structures en lits, et ont procédé à la transformation de plusieurs services de santé en espaces réservés exclusivement à la prise en charge des patients atteints de coronavirus ; comme c'est le cas du service Maïzi, spécialisé dans le traitement des maladies psychiatriques. Il est venu s'ajouter à ceux déjà en place dans cet hôpital qui est arrivé à saturation. Dans la commune de Ouled-Yaïch, à 5 kilomètres au nord-est de Blida, 30 lits viennent d'être installés dans la polyclinique de cette commune. Ceci permettra de soulager un tant soit peu l'hôpital Brahim-Tirichine, au centre-ville de Blida, qui n'arrive plus à admettre les nouveaux patients. Néanmoins, et en dépit de toutes les alertes émises par les autorités sanitaires pour sensibiliser les citoyens sur le risque des contaminations, il n'en demeure pas moins que ces derniers ne semblent pas très inquiets de cet état de fait. Les bus de transport urbain, pour ne citer que cet exemple, sont toujours bondés et, pourtant, plusieurs personnes ayant contracté le virus reconnaissent qu'elles auraient été contaminées dans les transports en commun. D'ailleurs, il a été constaté que des passagers ne portant pas de masques de protection ne sont pas inquiétés. L'autre aspect à signaler est le commerce informel voire anarchique pratiqué au centre-ville, lequel attire un grand nombre de clients et réduit, par voie de conséquence, l'espace de passage de la population, l'obligeant à jouer des coudes pour se frayer un chemin. Et là encore, beaucoup de citoyens circulent sans bavette et ne respectent en aucun cas les mesures barrières. M. B.
