L'activité des chalutiers et autres embarcations de pêche professionnelles a cessé de jour comme de nuit ce dimanche, au cours de la période de repos biologique, afin de préserver les ressources halieutiques. Ainsi, l'utilisation des filets pélagiques, semi-pélagiques et filets maillants de fond est interdite lors de cette période à moins de trois milles marins. Les palangriers sont autorisés à exercer la pêche aux poissons en eaux territoriales s'étalant entre 3 à 6 milles marins. Cette mesure permet aux poissons de se reproduire et à la ressource marine de se régénérer. À cet effet, la Direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya a lancé des campagnes d'information et de sensibilisation au profit des pêcheurs. Toutefois, la DPRH a averti les professionnels de se conformer à la loi et qu'en cas de non-respect, les contrevenants seront passibles de sanctions. Une équipe d'inspecteurs sera déployée durant cette période de fermeture dans les eaux territoriales mais aussi vers les halles des ports de pêche et poissonnerie, pour veiller au strict respect de la réglementation, dans le but d'éviter une surexploitation des ressources halieutiques. Le port de pêche de La Salamandre se noie sous les ordures Les nombreux promeneurs qui visitent le port sont consternés par l'image hideuse que leur renvoie la mer, où des déchets de toutes sortes et des quantités d'emballages en plastique flottent sur la surface. Une catastrophe environnementale et une crise de santé publique en devenir sont à la porte de ce port de pêche. Le ramassage de ces immondices s'effectuait avant l'été par des plongeurs des associations subaquatiques et des bénévoles, qui se jetaient à l'eau afin d'accomplir le petit geste environnemental. Mais, c'est toujours le même scénario qui se répète, les usagers de la mer jettent tout par-dessus bord et rien n'y fait malgré les actions de sensibilisation menées dans le cadre du plan bleu. On croit savoir que cette année, la huitième édition sera lancée le 5 juin prochain avec la présence de divers organismes publics pour se débarasser de ces détritus, composés de ferrailles, bois, cordes, restes de filets et d'ordures diverses. L'opération consiste aussi à dégager les épaves de petites embarcations. L'entretien du port de pêche de La Salamandre, rappelons-le, est en principe assuré par l'Entreprise de gestion des ports et abris de pêche (EGPP). A. Bensadok
