Lundi dernier, pour avoir organisé durant le week-end passé une fête de mariage au centre-ville de Lakhdaria, malgré les circulaires et autres notes du wali interdisant tout rassemblement comme les fêtes et les recueillements, un nouveau marié et son père ont été convoqués par la police et entendus concernant l'organisation d'une fête au cours de laquelle ils ont mis en danger la vie d'autrui et leur intégrité physique, ainsi que la violation de la loi concernant le devoir de vigilance et de protection d'autrui. Les deux accusés ont été déférés devant le procureur de la République, puis devant le juge d'instruction qui a décidé de les traduire en justice en référé le même jour. Le verdict final concernant ces deux accusés laissés en liberté sera connu dimanche prochain. Cela étant, rappelons que ce cas n'est pas isolé puisque durant toute la semaine, on entend même au niveau du chef-lieu de la wilaya les détonations des feux d'artifice pendant la nuit. Renseignement pris et selon une source policière, des fêtes de mariage leur ont été effectivement signalées mais celles-ci se seraient déroulées d'une manière restreinte et sans aucun rassemblement visible, alors que les feux d'artifice se font par les membres de la même famille dans un cadre strictement privé. Cependant, concernant le cas de Lakhdaria, l'organisateur de la fête aurait fait dans l'ostentation pour ne pas dire de la provocation, avec même la présence de chevaux à la manière de la fantasia. Ce qui est considéré comme étant une violation flagrante de la loi et une atteinte à la quiétude des citoyens en milieu urbain et, surtout, l'exposition d'autrui au danger de l'épidémie du Covid-19 dont les mesures de protection, entre autres le confinement sanitaire à partir de 20 heures, ont été violées. Y. Y.