Dans chaque wilaya que compte le pays, la société s'est habituée à la vision de personnes aliénées mentales déambulant dans les rues. Avec le temps, chaque quartier avait «son fou régulier» et dès lors qu'il y a un nouveau venu, il est vite repéré et surtout scruté par rapport à son comportement s'il est calme, agité, agressif... Ces dernières années, il y a ce phénomène récurent, et avec les grandes chaleurs, on voit apparaître de plus en plus de nouveaux venus, ces pauvres êtres sans esprit. Beaucoup se demandent alors pourquoi ces apparitions cycliques de malades mentaux sont là chaque été ? C'est le cas depuis le mois de septembre où l'on remarque qu'au centre-ville d'Oran, il y a «des nouveaux», deux à trois hommes aliénés mentaux qui parcourent les rues, dans un état très agité. Ce que les citoyens craignaient a fini par arriver, car ces «fous» dont on ignore le comportement sont souvent imprévisibles. Le 4 septembre 2021, S. Nacer, déjà amoindri par la maladie, habitant la rue Larbi Ben M'hidi sort de chez lui faire son tour habituel afin disait-il de rester actif. En traversant la rue en allant vers son immeuble, un homme, celui que tous redoutent depuis quelques temps, un aliéné mental, lui assène par derrière plusieurs coups au niveau de la tête et de la nuque. S. Nacer s'effondre, ne comprenant même pas ce qui venait de lui arriver. Il tombe sur le trottoir et dans sa chute se cogne contre ce dernier. Les témoins de la scène affirment que le fou est parti en accélérant le pas, ne réalisant sans doute pas ce qu'il venait de faire. Nacer lui se met à saigner du nez et de la bouche. Il est vite pris en charge par ses voisins et les passants qui le déposent dans le hall de son immeuble. Il reste inconscient plusieurs minutes, puis ses voisins le rafraîchissent avec de l'eau. Il ouvre les yeux, regarde autour de lui, ne comprenant toujours pas ce qui venait de lui arriver. On attendra l'arrivée de l'ambulance coincée dans les embouteillages, le temps que ses sœurs choquées par la vue de leur frère mal en point accourent à son chevet jusqu'à l'arrivée des secours. À l'hôpital, son état empire, certainement une hémorragie cérébrale, il tombe dans le coma, cinq jours plus tard il rendit l'âme. «Le fou», lui, on l'a encore aperçu au centre-ville, son signalement a bien évidement été donné à la police puisqu'il s'agit d'une mort due à une agression et un rapport devait être établi avant la remise du corps pour son inhumation. L'un des témoins de l'agression a revu le fou en question toujours aussi agressif et agité dans la rue parallèle (Khemisti devant la grande poste) à celle où Nacer a été agressé, les services compétents n'auront qu'à faire des rondes régulières au centre-ville puisqu'il semble s'y attarder ces temps-ci et l'interner puisqu'il constitue un réel danger. Nacer n'avait rien demandé, il voulait seulement faire quelques pas en toute quiétude dans son quartier, il ignorait qu'un sans esprit était libre dans sa rue et allait mettre fin à sa balade habituelle. Qu'il repose en paix. Amel Bentolba Raccordement de plusieurs établissements scolaires en énergie En prévision de la rentrée sociale et scolaire 2021-2022, la Direction régionale de la Société algérienne de distribution de l'électricité et du gaz, Es Senia, Oran, a procédé au raccordement en gaz pour 100 entreprises éducatives et 70 autres par l'électricité. Les équipes de la Sonelgaz sont également parvenues à raccorder deux établissements scolaires relevant des nouveaux acquéreurs AADL au niveau du pôle urbain Ahmed-Zabana à Misserghine. Les habitants du nouveau quartier des 2500 logements au niveau d'Oued Tlelat ont, quant à eux, vu la fin des travaux de raccordement au niveau des 7 établissements scolaires que compte ce secteur. D'autres établissements scolaires ont compté dans le planning de raccordement au gaz et à l'électricité tracé par la direction de Sonelgaz, parmi eux, les 2 000 logements de Sidi Chahmi, Douar Jfafla, Hassi Bounif et El Mohguen. De même que la Société algérienne de distribution de l'électricité et du gaz d'Es Senia a alimenté 5 centres de formation professionnelle en énergie, et ce, au niveau des communes de Gdyel, Sidi Chahmi et Oued Tlelat. La direction de Sonelgaz recense également 44 entreprises éducatives où les travaux de raccordement en gaz naturel sont terminés, dans l'attente de leur mise en service. Amel B.