Un ami plus au fait des pratiques qui permettent à un maire de récidiver aux élections locales et pas à un autre a rassuré, hier, quelqu'un de mon proche entourage et moi, aussi, dans la foulée. Selon l'ami en question, certains présidents d'APC ne pourront pas remettre le couvert parce qu'ils ont déjà fait leur temps ! Bon vent alors à ceux d'entre eux qui auront abusé de leurs prérogatives en s'assurant un avenir à l'abri du besoin. Et on ne peut pas dire qu'ils se comptent sur les doigts d'une main. Je comprends mieux pourquoi aucun nouvel aménagement n'a été entamé dans ma commune. Pas de trottoirs à refaire, pas de façades d'immeubles à repeindre, aucune chaussée à goudronner, même superficiellement, pas de bennes à ordures à changer... Bref, rien de particulier à entreprendre dans la cité comme c'est habituellement le cas pour certains maires sortants, qui désirent prolonger leur mandat, lorsque des municipales sont envisagées. Faire une fixation sur ces espaces verts que l'on cadenasse et dont on interdit la fréquentation ? Mais oui ! Je n'ai aucune gêne à revendiquer ce genre d'obsessions et je continuerai à en parler tant que je jugerai important d'évoquer ces situations incommodantes, qui n'inspirent aucun intérêt particulier aux responsables locaux, tandis qu'elles indisposent les citoyens «insupportables» que nous sommes. Quel mal y a-t-il à revendiquer un droit sur lequel des autorités locales font l'impasse pour ne pas se fouler la rate et s'encombrer d'une responsabilité supplémentaire ? De celles qui autoriseraient à enflammer le débat ! Il y a, certes, le jardin inaccessible, mais il y a, également, cet autre lieu, curieusement fermé. À chaque fois que je passe à côté, je me pose la même question. Je n'ai, par exemple, jamais compris pourquoi les locaux commerciaux souterrains de la Grande-poste ne trouvaient pas preneur depuis tant d'années. Ces locaux fermés seraient-ils réservés à d'autres activités ? En attendant, c'est au-dessus que le souk a lieu. Huile d'olive, miel, savonnettes ou poterie fabriquée ailleurs. Pourquoi s'embarrasser d'un artisanat local voué, lui, à de tristes lendemains ? M. B.
