Par Kader Bakou �Qu�il soit un d�mon, qu�il soit noir ou blanc, il a le c�ur pur, il est toute innocence (�) Malheur � celui qui blesse un enfant�, ne cesse de r�p�ter Enrico Macias depuis 1975. Charles Aznavour est d�accord avec lui, mais tient � pr�ciser : �Les enfants de la guerre ne sont pas des enfants. Ils ont l��ge de pierre, du feu et du sang. Sur les larmes des m�res, ils ont ouvert les yeux, par des jours sans myst�re et sur un monde en feu.� Aznavour a raison. Voler leur enfance, donc leur innocence, aux enfants est un crime. En 1954, l�assembl�e g�n�rale de l�Organisation des Nations unies recommande � tous les pays d�instituer une journ�e mondiale de l�enfance, qui serait une journ�e de fraternit� mondiale et de compr�hension entre les enfants, et d�activit�s favorisant le bien-�tre des enfants du monde entier. Cette journ�e sera instaur�e le 20 novembre, date symbolique qui marque le jour de l�adoption par l�Assembl�e de la D�claration des droits de l�enfant en 1959, et de la convention relative aux droits de l�enfant sign�e en 1989. La guerre est le pire ennemi de l�enfance et certains adultes vont jusqu'� exploiter les enfants soldats. En temps de paix, il y a des enfants � travers le monde qui vivent, eux et leurs parents, dans la mis�re ou la pauvret�. D�autres n�ont pas le droit � l��ducation. Le travail des enfants est interdit, mais ce fl�au n�a pas disparu. On pourrait �tablir une longue liste des malheurs caus�s aux enfants par les adultes. R�vons quand m�me d�un monde meilleur o� il n�y aura plus de �ces enfants de l�orage et des jours incertains, qui avaient le visage creus� par la faim, ont vieilli avant l��ge et grandi sans secours, sans toucher l�h�ritage que doit l�guer l�amour�. K. B.