Dans une d�claration commune, adress�e au wali de Skikda, trois associations (Ecologica, Bariq 21 et l�Association de protection de l�environnement d�Azzaba), vers�es dans la protection de l�environnement et le d�veloppement durable, ont d�nonc� les atteintes � l�environnement engendr�es par l�extraction de sable � Sidi Merouane, dans la commune c�ti�re de Filfila, � une trentaine de kilom�tres � l�est de Skikda. Les signataires dudit document en appellent le chef de l�ex�cutif � user de ses pr�rogatives afin d�apporter les r�ponses n�cessaires � m�me de contribuer � la pr�servation de l��cosyst�me et de stopper les ravages d�coulant du pr�judice environnemental. L�entreprise charg�e de l�exploitation de la sabli�re a-t-elle �t� soumise aux r�gles de l�impact sur l�environnement relatives aux activit�s mini�res et aux conditions techniques li�es � la pr�servation de l�environnement ? L��tude sur l�impact environnemental a-t-elle �t� r�actualis�e suite � la r�attribution de l�autorisation de l�exploitation au profit de la m�me entreprise ? Y a-t-il eu �laboration d�un sch�ma de gestion environnementale incluant l��tablissement d�un rapport annuel sur les effets de l�extraction de sable sur l�environnement ? Quelles pourraient-�tre les cons�quences du r�am�nagement du site affect� par l�exploitation de la sabli�re ? Telles sont les questions que se posent les trois associations. La r�ponse � ces pr�occupations l�gitimes sera, bien s�r, dans les dispositions prises pour stopper les facteurs pr�judiciables � l�environnement. Tout autant que par le pass�, l�entreprise priv�e Grainiski a d�j� fait l�objet d�une suspension de l�exploitation sur d�cision de justice de la cour de Skikda, ent�rin�e par la Cour supr�me. Laquelle d�cision a �t�, malheureusement, remise en cause par le Conseil d�Etat. Cela a permis � l�entreprise de proc�der le plus normalement du monde � l�exploitation de la sabli�re, et ce, alors que l�Agence nationale de g�ologie et de contr�le minier (ANGCM) a �mis, lors d�un contr�le effectu� sur site, des r�serves traduites par la constatation de 13 contraventions et manquements aux closes du cahier des charges. Mieux que �a, l�exploitant a �t� mis en demeure, une mani�re de lui signifier de se conformer � la r�glementation en vigueur, dans un d�lai d�un mois sous peine de subir une suspension des activit�s. L�exploitant fait fi de toutes ces proc�dures car il est en possession d�une d�cision du Conseil d�Etat en sa faveur. Pendant que ce dossier est transf�r� d�une cour � une autre et d�une institution � une autre, des cons�quences n�fastes sur l�environnement, support�es par la wilaya, notamment par l�APC de Filfila, qui n�en r�coltent aucun dividende de quelque nature que ce soit, sont � relever. Parmi elles, le tarissement de la source d�eau qui alimente cette r�gion, la d�gradation du CW12, r�cemment r�nov� � coups de milliards, reliant Filfila � la Marsa (une importance touristique ind�niable). Il y a aussi le fait que, selon des analyses effectu�es par plusieurs laboratoires, sous l��gide des services du CTC, le sable de la carri�re ne sied pas � la construction, car il pr�sente un taux tr�s �lev� d�impuret� de poussi�re et d�argile. Za�d Zoheir Saisie de 100 grammes de cannabis � Azzaba La police judiciaire de la da�ra de Azzaba a proc�d�, mercredi aux environs de 19h, � l�arrestation d�un homme de 48 ans et � la saisie de 100 grammes de kif. Sous surveillance depuis quelque temps, le dealer, c�libataire et r�sidant � Azzaba, a �t� arr�t� entre Ezzaou�a et Azzaba, alors qu�il comptait, selon toute vraisemblance, �couler sa marchandise. Reconnu comme dealer depuis des ann�es, mais faute de preuves, il n�a jamais �t� inqui�t� jusque-l�. Il a �t� plac�, jeudi, sous mandat de d�p�t par le magistrat instructeur du tribunal de Azzaba.