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Israël ou la criminelle démesure
Publié dans Le Soir d'Algérie le 02 - 08 - 2014


Par Abdelkader Leklek
On prête à Hérodote cette citation : «C'est par la fin que tout commence.» Comme qui dirait, sagement, répondre à la mort par la vie. Cependant, et si les malheurs des juifs avaient disparu avec la fin de la Shoah ? Mais qu'également, la criminelle démesure des Israéliens sionistes avait commencé avec la catastrophe, comme ils disent ?
Cette tranche d'histoire, que les juifs prosélytes expliquent comme étant : «la punition infligée par Dieu contre son peuple qui avait abandonné la Torah» et sur laquelle, l'écrivain italien et juif survivant de la Shoah, Primo Lévi, dans son célèbre livre Si c'est un homme se questionne à l'opposé de ce jugement, mais «aussi pourrait-on se demander si l'on doit prendre en considération un épisode aussi exceptionnel de la condition humaine, et s'il est bon d'en conserver le souvenir» ? Tous les hommes et toutes les femmes du monde répondront par l'affirmative. Cependant, pour en faire quoi ? Et là est le hic. Si c'est pour la mémoire et le souvenir, si c'est pour que cela ne se reproduise plus, cela anoblira tous les combats menés pour la cause humaine. A contrario, si c'est pour en faire un fonds de commerce turpide et cupide ; la trahison de la mémoire humaine et la faillite du «pour que nul n'oublie» est caractérisée, avilie et crapuleuse. Si c'est également entretenir ce souvenir pour qu'à toutes les occasions, il soit brandi pour culpabiliser tous les autres, cela aussi est une entreprise qui reproduit plus sournoisement ce que firent les doctrinaires et les théoriciens de la solution finale.
La reproduction de traumatismes et de violences collectives, qui est une conséquence des psychopathologies endurées du fait de sévices et d'agressions piégeant la mémoire, peut être traitée, quand elle est maladive. Mais quand elle sert de motifs et d'alibis à la perpétuation des malheurs, sans liens ni rapports avec ces blessures, physiques ou bien morales soient-elles ; il y a une volonté délibérée et un comportement de reproduction raciste, xénophobe, et fanatique nationaliste. Cela se manifeste, en pratique, par la barbarie, la sauvagerie, la férocité, la brutalité et par l'inhumanité. Ainsi les théories qui avaient sous-tendu le nazisme et le fascisme ont élaboré un système reproductible à merci. Il suffit pour cela d'être dans cette position qui procure les privilèges de pouvoir terroriser les autres, comme conséquence allant de soi.
Regardons de plus près ce qui se passe à Ghaza, du fait des politiques et de la soldatesque israélienne, sionistes. On devrait à ce sujet, un jour savoir combien il y a de binationaux dans l'armée israélienne, et ainsi découvrir, combien d'Etats sont —qu'ils le veuillent ou pas — engagés dans les monstruosités, les cruautés et les horreurs que subissent les enfants palestiniens ? De ce fait, au lieu d'être gazées, comme ce fut le cas dans les camps nazis, les populations palestiniennes reçoivent des obus à fléchettes. Ces projectiles sont bourrés de clous en acier, d'une importante dimension, allant jusqu'à 4 centimètres selon les spécialistes. Quand l'obus explose, il libère plus de 5 000 de ces pointes de la mort, qui se répandent et couvrent une superficie de 300 mètres de long, sur 90 mètres de large. Ces armes avaient été conçues pour pénétrer, en temps de guerre, des végétations denses. A Ghaza ils sont, non seulement utilisées contre des populations civiles mais en prime, dans l'une des zones les plus peuplées au monde, puisque la densité au kilomètre carré est 4 726 habitants. En plus d'utiliser des bombes à sous-munitions et autres à phosphore blanc. Alors quelle différence y aurait-il entre l'emploi par les armées allemandes durant la Première Guerre du gaz ypérite, dit gaz moutarde, cette arme chimique, comme également le gazage de juifs avant de brûler leurs cadavres dans les fours crématoires des camps nazis, et ce qui se passe, aujourd'hui, à Ghaza ?
Par ailleurs, quand la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, madame Navi Pillay, indique que : «Une forte possibilité que le droit international humanitaire ait été violé, d'une manière qui pourrait constituer des crimes de guerre» toute la presse israélienne et occidentale en particulier, assène que cette fonctionnaire internationale accuse Israël de crimes de guerre, en sous-entendant et suggérant, la calomnie et la diffamation en direction de l'Etat sioniste. Que faudrait-il à tout ce beau monde, nous vendant cette fiction de la plus grande démocratie du monde qui n'hésite ni ne s'émeut de bombarder tout ce qu'elle juge suspect.
Des centres d'accueil pour personnes handicapées, à l'école primaire de Beit-Hanoun, au nord de la bande de Ghaza, le 24 juillet 2014, gérée par l'ONU, où s'étaient abritées plus de 800 personnes, dont 15 seront tuées, par l'armée sioniste qualifiée par les mêmes thuriféraires comme étant l'armée la plus morale du monde. Rien que cela ! Alors, que tous ces courtisans flagorneurs sachent que depuis le 17 juillet 1998, selon l'article 8 du statut de Rome, qui définit les règles de fonctionnement de la Cour pénale internationale, le fait de lancer des attaques délibérées contre la population civile en général ou contre des civils qui ne prennent pas directement part aux hostilités ; comme également, le fait d'attaquer ou de bombarder, par quelque moyen que cela soit, des villes, des villages, habitations ou bâtiments qui ne sont pas défendus et qui ne sont pas des objectifs militaires, mais aussi, le fait d'affamer délibérément des civils, comme méthode de guerre, en les privant de biens indispensables à leur survie, notamment en empêchant intentionnellement l'arrivée des secours prévus par les conventions de Genève, et encore, la prise d'otages et les déportations ou transferts illégaux ou les détentions illégales, cela s'appelle en droit, des crimes de guerre et bien sûr, punis en conséquence. Il y a eu, depuis les hostilités, la déportation de 100 000 Palestiniens, habitants le nord de Ghaza, dans les localités de Zeïtoune, Choujaya, et Beït-Lahya. Et même si cela avait été annoncé par des tracts et des messages téléphoniques et des SMS, short message service, pour évacuer leurs domiciles, cela demeure irréfutablement des crimes contre l'humanité, imprescriptibles, selon les conventions internationales. Quand il s'était agi de punir les responsables de la Shoah, en solidarité avec les juifs qui en furent victimes, le monde entier s'était ligué pour intenter aux responsables du 3e Reich, le procès de Nuremberg, qui se déroula du 20 novembre 1945 au premier octobre 1946. Ils furent inculpés et condamnés sous les chefs d'accusation de complots et crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Pourquoi en serait-il autrement s'agissant de populations palestiniennes. Ou bien l'être humain n'aurait-il pas la même valeur, s'agissant de Palestiniens ou bien d'Israéliens ? Bien plus frustrant encore, quand cela vient de la part des champions toutes catégories de la démocratie, en la personne de leur secrétaire d'Etat, John Kerry, qui fit courbette devant l'Etat sioniste quand il avait été surpris manifestant discrètement, le fin fond de sa pensée.
Evoquant la suite que donnera Tsahal à la mort de 13 de ses soldats, il s'affranchit en déclarant : «J'espère que les Israéliens ne vont pas considérer cet évènement comme une invitation à en faire plus !» Il serait mieux qu'ils le prennent comme un avertissement.» Et quand un animateur de télé lui demanda de s'expliquer sur son irritation verbale exprimée en tapinois, il répondit, se morfondant, tel un gosse pris en flagrant délit de vol par sa grand-mère, les doigts dégoulinant de confiture : «Israël a le droit à l'auto-défense, je crois que c'est très, très difficile dans ce type de situations, c'est, de toute évidence, très difficile.» Bizarre, bizarre, comme dirait l'autre.
Disparus la loquacité et la volubilité ,les coups de gueule et les coups de poing sur les tables de discussion quand il s'était agi d'intervenir dans d'autres conflits, que cela soit en Irak, en Ukraine ou bien dans le bourbier afghan. D'ailleurs, nous sommes toujours dans la même linéarité ainsi que dans le même esprit du discours du Caire prononcé par Barack Obama à l'université, le 4 juin 2009, intitulé pompeusement «a new biginning» un nouveau départ, qui depuis, sur le terrain, fait du sur-place en matière d'amélioration des relations américaines avec les musulmans, dont c'était angéliquement, l'objectif. Volatilisées les critiques à l'égard d'Israël sur le traitement de la question palestinienne, envolées les pressions à engager en direction du gouvernement Netanyahou, qui sévit encore et avec plus de férocité contre des civils.
D'ailleurs à l'époque, malgré toutes les bonnes volontés de croire en ce nouveau départ, il y avait dans ce discours un relent de continuation du parti-pris de tout temps manifesté par les républicains, comme par les démocrates de l'administration étasunienne. Ainsi Obama proclamait en direction d'Israël, à partir de l'université du Caire : «Les liens solides entre l'Amérique et Israël sont bien connus. Cette relation est indestructible. Elle est fondée sur des liens culturels et historiques, et la conscience que l'aspiration à une patrie juive est enracinée dans une histoire tragique qui ne peut être niée.» Et qu'en direction du peuple palestinien, dans le même discours, le président US suggérait : «Il est aussi indéniable que le peuple palestinien - musulmans et chrétiens - a souffert dans sa quête d'une patrie. Pendant plus de 60 ans, il a enduré les douleurs du déracinement. Beaucoup attendent, dans les camps de réfugiés en Cisjordanie, à Ghaza et aux alentours, une vie de paix et de sécurité qu'ils n'ont jamais pu mener. Ils subissent les humiliations quotidiennes — grandes et petites — qui accompagnent l'occupation. Alors qu'il n'y ait aucun doute : la situation du peuple palestinien est intolérable. L'Amérique ne tournera pas le dos aux aspirations légitimes des Palestiniens à la dignité et à un Etat à eux.» Je n'engagerai aucun commentaire sur ces tirades, mais j'évoquerai, pour ce faire, l'analyse faite par Noam Chomsky, de ce discours qui édifiera plus le lecteur, parce que fine et clairvoyante. Le linguiste concluait de la sorte, sur le fameux exposé : «Obama utilise le style bien rodé de la « page blanche » (« blank slate»), qui consiste à ne pas dire grand-chose sur le fond, mais en le faisant d'une manière si séduisante qu'elle permet à ceux qui l'écoutent de lire sur la page ce qu'ils veulent entendre.» Ce qui est le cas pour tous les godiches du monde, qui attendent et espèrent que la solution viendra d'outre-Atlantique. Forts de cela, les Israéliens sionistes demeurent prisonniers de cette aliénation, connue depuis la présence de l'homme sur terre, qui commanderait que les hommes passent d'une illusion à une autre. Quand les prétendus oppresseurs sont défaits et détruits, c'est l'ancien opprimé qui devient oppresseur à son tour. Ayant ancré la borne universellement culpabilisante, et collectivement paralysante, nommée Shoah, il n'y a plus de limites dans la barbarie envers les autres. Ainsi les Allemands ne finiront jamais de payer, et les Français après avoir fourni tout l'arsenal nucléaire à l'Etat sioniste, continueront de se mettre au garde-à-vous à chaque occasion. En France, dans chaque grille de programmes télé des chaînes publiques, il est impérativement réservé un temps important et un créneau de grande écoute pour la diffusion de reportages ou bien de fictions en relation avec l'Holocauste.
La comparaison des malheurs humains est une aventure intellectuellement malhonnête, car, d'un côté, simplificatrice des afflictions et des infortunes des victimes, comme elle dédouane les bourreaux de leur cruauté, de leur bestialité et de la monstruosité.
Aussi poussé à l'extrême intimidation, pour se racheter de la perfidie de la France officielle, durant les déportations juives vers les camps nazis de la mort. La compagnie française des chemins de fer, SNCF, qui avait transporté 76 000 juifs, avait choisi de se repentir publiquement de ses actions, à travers la voix de son patron Guillaume Pépy, le 10 novembre 2010, à partir des Etats-Unis, où il avait remis une déclaration aux élus de Floride. Lors de cet acte de repentance, il avait fait part «du souhait de la SNCF d'exprimer sa profonde peine et son regret pour les conséquences de ses actes». D'accord, il était allé négocier un contrat pour l'exploitation d'une ligne de train à grande vitesse en Californie, mais aurait-il pu s'excuser, par rapacité, sans l'aval de la France officielle de 2010 ? En fait un élu démocrate, Bob Blumenfield, avait fait voter une loi qui contraignait les candidats à ce contrat à faire la lumière sur leur éventuel rôle dans le transport de prisonniers de 1942 à 1944. On s'interrogerait sur le poids et l'empire d'une loi californienne aussi contraignante soit-elle, face au millefeuille de résolutions onusiennes rappelant à l'Etat sioniste les règles des droits humains ? Ainsi la boucle est bouclée.
L'Etat d'Israël est une entité composite et une nature multiple. Son cœur et son cerveau sont aux Etats-Unis, ses intérêts sont en Europe riche, un tiers en France, un tiers en Allemagne et un dernier en Grande-Bretagne. Mais son corps, fait d'outils et d'instruments de barbarie, d'horreur, de sauvagerie et cruauté, de négation de la personne humaine, de dénégation de ses droits et du refus de tout dialogue exception faite de celui des engins de la mort contre des gosses, est en Palestine.
Et quand les sionistes israéliens ont terminé avec cette danse macabre et abominable, ils nous balancent comme ultime provocation, de l'académique pourri. C'est ainsi qu'un ancien sbire du Mossad, où il avait «barbouzé» 25 ans durant, un certain Mordechaï Kedar, extrémiste de droite, reconverti en spécialiste douteux de littérature et de populations arabes, assénera doctement aux oreilles du monde entier : «La seule chose qui pourrait dissuader un candidat à un attentat suicide serait qu'il sache que s'il est attrapé, sa sœur ou sa mère, sera violée. Que pouvons-nous faire ? C'est une culture que nous vivons.»
Perfide comme communication, mais les services psychologiques de l'armée font pire en la matière. Le lundi 28 juillet 2014, ils balançaient des tonnes de tracts listant tous les dirigeants du Hamas, ou supposés l'être, qui ont été assassinés par Tsahal, avec au bout, cette question en bas de page : d'après vous quel est le prochain nom sur cette liste ? Insidieusement venimeux, mais en face, énormément d'antidote au sein de la population sur place, selon les médias.
En ce jour d'Aïd el-Fitr, les frappes israéliennes ciblées avaient tué huit enfants habillés pour l'occasion et qui s'amusaient sur une aire de jeux du camp de réfugiés de Chatti, sur la rive ouest de Ghaza. Avant cela, c'est-à-dire le 27 juillet, un gosse de 10 ans avait été assassiné à coups de canon de char. Mais au-delà de ce funèbre inventaire de la démesure criminelle, est-ce la légitimité de cet Etat d'Israël, artificiellement bâtie sur une fallacieuse infidélité à l'ancien testament, et une trompeuse déloyauté au pentateuque ; sur la culpabilisation du monde entier pour cause de Shoah, tenacement entretenue depuis 1948, sur l'antisémitisme européo-centré, continument ressassé et décliné selon un nuancier infini ? S'autorisant comme Néron, tous les excès pour cette chimérique terre promise aux frontières inconstantes et aux imprécis tracés, et bénéficiant pour cela de complicités publiquement formulées mais aussi insoupçonnées.
Ou bien est-ce la structure de tout ce qui fait la Palestine, Cisjordanie et Ghaza ? Serait-ce son Etat, fait et défait par les soutiens d'Israël, manœuvrant jusque dans le cœur même de l'ONU, selon les intérêts des sionistes ? Ou bien son autorité contestée à Ghaza, sinon son peuple, dont un million de personnes sont déportées et exilées, depuis 1948, qui font les malheurs des Palestiniens ? Par ailleurs, et si les pays arabes, les pays musulmans et ceux arabophones, apportaient ces soutiens qui manquent aux Palestiniens, comme le fait l'Occident pour Israël, comme début de solution ? Pour avoir un début de réponse, faudrait-il encore que les Palestiniens eux-mêmes acceptent de remiser leurs oppositions idéologiques, comme point de départ à ce projet. Je crains à ce sujet que la démesure criminelle d'Israël ait encore de beaux jours devant elle pour massacrer des gosses.


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