Aucune officine pharmaceutique pour répondre aux besoins urgents des médicaments n'assure le service de garde à Aïn-Séfra, à partir de 22 heures et ce, pour des raisons sécuritaires, nous dit-on. Alors que durant les week-ends, habituellement certaines pharmacies non concernées par le service de garde, ouvrent leurs portes le vendredi (de 8/9 h, jusqu'à midi, et de 15/16h, jusqu'à 20/21h, idem pour le samedi), malheureusement d'autres pharmacies de permanence ferment complètement durant ces deux jours hebdomadaires de repos, sans souci. Depuis la fermeture de la pharmacie d'astreinte ‘privée' qui activait en H/24 au sein de l'hôpital régional de 240 lits de la capitale des monts des ksour, c'est le calvaire et c'est la mésaventure des citoyens et des patients auscultés et soumis systématiquement à des traitements spécifiques rapides ; à quel saint se vouer à cette heure-ci ? patience oblige jusqu'au matin pour que ces derniers puissent se procurer les médicaments prescrits. D'un autre côté, parmi les officines de garde, celle de l'agence Cnas qui est inactive depuis plus de cinq ans, continue à chaque tour à figurer sur le tableau des gardes. La DSP doit donc trouver une solution pour assurer la garde des officines ; elle doit effectuer des contrôles inopinés auprès des pharmacies surtout durant les week-ends, de même qu'il est si important de rouvrir l'officine d'astreinte de l'hôpital, afin que l'on puisse se procurer des produits médicamenteux dans l'immédiat, surtout durant la nuit, comme elle doit revoir l'organisation schématique des officines de garde et d'urgence à travers la ville.