Depuis quelques années, l'association d'utilité publique «El Kheir Bila Houdoud», portée par des femmes et des hommes, accompagne dans une relation fraternelle des personnes, en priorité les personnes souffrant de solitude, de pauvreté, d'exclusion et de maladies graves comme le cancer et les handicapés. A chaque Ramadhan, l'association «El Kheir Bila Houdoud» rivalise d'appréhension et de bonté avec des actes de solidarité et d'entraide synonyme d'œuvre de bienfaisance, en témoignent la distribution des couffins du Ramadhan et le restaurant de la «Rahma» dirigé par des jeunes filles et garçons bénévoles qui font preuve à cet égard d'une abnégation à toutes épreuves en sacrifiant leur temps et leurs familles pour préparer la cuisine, la table et offrir un repas chaud aux jeûneurs et autres personnes de passage dans la wilaya. Forte d'une centaine de bénévoles de tous âges, l'association a pu collecter ces aides auprès des grandes surfaces et des superettes où les membres de l'association contactent directement les bienfaiteurs et aussi grâce aux dons des particuliers qui financent une partie des packs alimentaires. Depuis lundi 22 mai, l'association a entamé la distribution à 200 familles nécessiteuses des couffins du Ramadhan en se rendant même dans les contrées les plus lointaines du chef-lieu de wilaya. L'association connue aussi pour son soutien aux personnes handicapées a également offert une moto adaptée à un malade de 50 ans atteint de paraplégie, originaire de la localité de Tazguaït. Dans le domaine médical, l'association s'associe à des campagnes de dépistage du diabète et du cancer du sein et de prévention contres les maladies chez les populations rurales. En plus de la circoncision des enfants issus des familles nécessiteuses avec sa cérémonie festive, l'association offre aux enfants des vêtements pour l'Aïd vers la fin du mois sacré. (Nous y reviendrons). Prison ferme pour avoir crevé l'œil de son voisin Un homme de 73 ans a écopé d'un an de prison ferme après avoir crevé l'œil de son voisin de 62 ans qui doit porter aujourd'hui un implant. Un septuagénaire a été condamné à 1 an de prison ferme pour une agression commise le 12 février dernier, lors de laquelle il a éborgné sa victime dans la localité de Hadjadj. Le jour de l'agression, la victime avait effectué un bornage de son lopin de terre pour délimiter sa surface agricole limitrophe à celle de son voisin mais un conflit dégénéra suite à une mésentente de ce traçage. Les deux protagonistes commencent par s'insulter avant que la situation ne dégénère. S'ensuit alors un déchaînement de violence inexplicable quand le vieillard portera plusieurs coups de bâtons sur l'œil de sa victime. Les enfants de l'agresseur tentent quand même de maîtriser leur père mais il continuera comme un excité à frapper et à refrapper si bien que l'arcade sourcilière est ouverte, l'œil aussi. A la clinique ophtalmologique où il fut admis et hospitalisé durant 45 jours, tout a été fait pour sauver cet œil dont la rétine a été atteinte. Cette affaire a été jugée par le tribunal criminel de Mostaganem lundi, les souffrances physiques et psychologiques sont bien vivaces chez la victime tandis que l'accusé tenta de minimiser son acte en déclarant que son voisin avait perdu l'œil gauche du fait qu'il est atteint de diabète. Le ministère public a requis une peine de 7 ans de prison mais après les délibérations, il a été condamné à une peine bien clémente, un an de prison ferme assorti d'une amende de 50 millions de centimes. L'accusé est sorti du tribunal entouré de policiers en direction du centre de rééducation où il est parti purger le restant des mois de sa condamnation.
