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NOMINATION D'UN PROFESSEUR À LA TÊTE DU SECTEUR DE LA SANTE
L'optimisme des syndicats
Publié dans Le Soir d'Algérie le 31 - 05 - 2017

Nombre de syndicats de la santé qui aspirent à une «vraie» concertation avec la tutelle et non pas à une concertation «de façade», comptent beaucoup sur leur nouveau ministre. Un professionnel du secteur de la santé qui saura, selon eux, mieux répondre à leurs préoccupations.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - L'arrivée d'un professeur à la tête du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière semble agréer la majorité des syndicats de la santé. Qu'attendent réellement ces partenaires sociaux du professeur Mokhtar Hasbellaoui ?
Le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (SNAPO) se dit satisfait d'avoir à faire à un professionnel du secteur de la santé. «Nous espérons qu'il sera très sensible aux problèmes qui seront posés par les professionnels du secteur y compris les pharmaciens d'officine», affirme le président du SNAPO, Messaoud Belambri. Insistant sur une «vraie» concertation avec la tutelle et non pas une concertation «de façade», Belambri estime que les décideurs doivent apprendre à écouter les professionnels de la santé. D'ailleurs poursuit-il, «nous avons déjà envoyé au nouveau ministre de la Santé notre rapport pour lui faire part des problèmes que nous rencontrons régulièrement et nous avons même formulé une demande d'audience».
Il évoque ainsi nombre de dossiers restés en suspens. «Nous espérons débattre de plusieurs dossiers notamment le projet de la loi sanitaire. En raison des nombreuses observations émises, plusieurs experts souhaitent justement, voir le projet remis à la discussion», souligne-t-il.
Autre dossier cité : l'ouverture des officines. Selon lui, la réglementation est souvent non respectée par les directeurs de la santé. «Nous ne comprenons pas pourquoi il y a des super-pharmaciens qui se permettent d'avoir deux officines alors que, des centaines de pharmaciens en chômage qui espèrent accéder à la profession, attendent depuis des années pour ouvrir une officine», précise-t-il. Une situation qu'il qualifie d'«inacceptable» surtout «lorsque ce genre de dérogations émane de la part des services du ministère».
Le président du SNAPO aborde également la question de la marge bénéficiaire, en vigueur depuis une année et demie. «Ce système de marge bénéficiaire doit absolument faire l'objet de révision, parce que la politique actuelle de l'Etat qui consiste à encourager le médicament générique et la production nationale ne peut pas fonctionner avec un système des prix régi par un décret de 1998. C'est totalement contradictoire à la politique nationale du médicament», dit-il avant d'ajouter : «Il faut activer les travaux du comité interministériel et conclure à un bon système qui régule les prix et fixe les marges bénéficiaires».
La loi sanitaire, l'urgence des syndicats de la santé
Le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Dr Lyes Merabet, compte beaucoup sur le rétablissement d'un dialogue «responsable», «permanent», et qui permet de déborder sur un espace de négociation.
Selon lui, la relation entre son syndicat et l'ancien ministre de la Santé a été «empoisonnée» du côté du ministère où l'on assurait que le dialogue n'a jamais été interrompu. «Aujourd'hui, ces mêmes personnes continuent à agir de la même façon mais je m'interpose à ce qui a été présenté au nouveau ministre, parce que la situation est tout autre», dit-il. La preuve : «la dernière réunion qui nous a été accordée avec la tutelle dans le cadre de la commission mixte, remontre au 31 octobre 2016. Depuis, aucune rencontre n'a eu lieu. Comment peut-on être dans le dialogue avec des réunions qui sont programmées tous les six ou sept mois ?», s'interroge-t-il.
Soulignant la «large représentativité» de son syndicat du corps médical de la Santé publique (médecins généralistes, pharmaciens et médecins spécialistes), il rappelle le droit à la négociation, comme le stipule la loi.
Le Dr Merabet insiste aussi sur le projet de la loi sanitaire. «Nous revendiquons la possibilité de discuter de ce projet, que nos propositions et critiques soient prises en charge. Chose qui n'a pas été faite avec l'ancien ministre de la Santé qui a préféré nous mettre devant le fait accompli», dit-il.
Outre les pénuries de médicaments et les perturbations des vaccins, le président du SNPSP évoque la gestion des CHU confiée selon lui, depuis des années, à des «lobbies» ainsi que celle de certaines spécialités médicales. Un sujet qu'il qualifié d'ailleurs, de «tabou». Il estime qu'il est temps de remettre cette charge à la compétence, de renouveler les éléments et de moderniser l'organisation et la gestion de ces établissements. «Il faut qu'il y ait rupture avec la gestion clientéliste pour amener la santé publique à un niveau minimum requis et aller vers les réformes», dit-il encore. Quant au président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), l'urgence du secteur de la santé consiste dans l'aboutissement du projet de la loi sanitaire. Un projet précise-t-il, qui traîne depuis 2003. «Le projet de la loi sanitaire a suivi toutes les étapes de concertation avec les partenaires sociaux et les associations. Aujourd'hui, il est la priorité des priorités car, la dernière loi fondamentale du secteur de la santé qui date de 1985, est complètement obsolète», affirme le Dr Mohamed Yousfi. Motivé par la crainte de voir ce dossier mis aux oubliettes, il appelle à ce qu'il voit le jour rapidement. «Certes, nous ne sommes pas d'accord sur la totalité des points du projet de la loi sanitaire, mais il faut avouer que dans la procédure, nous n'avons jamais atteint ce niveau, soit la fin de la procédure».
Enumérant les revendications de son syndicat concrétisées à ce jour, le président du SNPSSP reconnaît que toutefois, d'autres points restent à réaliser, particulièrement l'amendement du statut particulier et la mise en conformité de la prime d'intéressement avec les trois grades de praticiens spécialistes. «Nous aspirons à ce que le nouveau ministre, un professionnel de la santé et qui connaît parfaitement le secteur, puisse mettre en place un système de santé de qualité pour une meilleure prise en charge des malades», dit-il.


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