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POUR DESSERVIR 2500 POINTS EN LIAISONS BIDIRECTIONNELLES
Alg�rie T�l�com loue un segment spatial sur Atlantic Bird3 Par Ma�mar FARAH [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 07 - 2005

Dans un communiqu�, le consortium europ�en Eutelsat annonce la signature d'un contrat avec Alg�rie T�l�com, �dans le cadre du d�ploiement par l'op�rateur alg�rien d'un programme de grande envergure d'acc�s au haut d�bit par satellite pour les administrations publiques et des entreprises situ�es dans tout le territoire alg�rien�. A la suite d'une consultation internationale, Alg�rie T�l�com a retenu l'offre d'Eutelsat pour la location d'une capacit� satellite sur ATLANTIC BIRD 3 �dont le faisceau orientable assure de mani�re optimale la desserte des pays nord-africains, y compris celles des r�gions sahariennes�.
Avec le satellite et l'ADSL, Internet conna�t un d�veloppement sans pr�c�dent gr�ce aux hauts d�bits offerts par ces supports permettant de franchir l'obstacle majeur constitu� par les d�bits trop faibles des lignes de t�l�phone classiques. Mais les derni�res innovations dans l'ADSL qui offrent d�sormais des d�bits de l'ordre de 15 m�gabits par seconde sont largement d�pass�es par les capacit�s des liaisons satellite bidirectionnelles (puissantes et fiables qui peuvent aller jusqu'� 40 m�gabits par seconde!).
Le �tout satellite�
Vous avez souvent fr�quent� des cybercaf�s qui annoncent des liaisons satellite. Mais ce n'est pas du �tout satellite� puisque les requ�tes (demande d'ouverture de pages) se font par le vieux modem t�l�phonique ! En d'autres termes, et si la liaison descendante est assur�e par satellite, l'envoi de la demande continue de subir la lourdeur des connexions t�l�phoniques traditionnelles. Par cons�quent, et en plus de l'abonnement satellite, il faut disposer n�cessairement d'un abonnement classique chez un provider. L'arriv�e des connexions satellite bidirectionnelles a r�volutionn� la pratique d'Internet en lui ouvrant de nouveaux horizons. On peut d�sormais utiliser le satellite dans les deux sens et acc�der ainsi au Web n'importe o� et � des vitesses �poustouflantes . N�anmoins, ces liaisons restent limit�es aux seules soci�t�s et collectivit�s en raison de leurs prix exorbitants. L'un des plus vieux syst�mes — Netsat — qui utilise le satellite Orion (37 degr�s Ouest), a �t� exploit� par de nombreux organismes en Europe et en Afrique du Nord, mais ses co�ts �taient jug�s prohibitifs. Aux Etats-Unis, DirecPC a une longue exp�rience � son actif. Ce syst�me �tait �galement populaire en Allemagne o� il comptait 20.000 abonn�s. Ses atouts : des tarifs moins �lev�s et une extraordinaire vitesse : Un CD de 675 Mo est t�l�charg� en 30 minutes ! Eutelsat, quant � lui, n'a pas rat� le train du haut d�bit. Sur sa position leader Hot Bird (13 degr�s Est), des plates-formes multim�dias ont �t� r�serv�es � Internet — dont l'une grand public. Exp�rience �tendue � d'autres satellites du groupe et qui touche maintenant pratiquement toutes les positions. Parall�lement, Astra menait sa propre politique qui s'est traduite par l'ouverture de plusieurs platesformes sur les positions 19 et 28 degr�s Est. Mais c'est Astra-1H, qui a ouvert l'utilisation commerciale de la bande Ka. Cette bande n'avait jamais encore �t� utilis�e en Europe. Ce syst�me bande large autorise des liaisons interactives bidirectionnelles "sur des terminaux � co�t r�duit", avec des applications en particulier pour les liaisons Internet � tr�s haute vitesse.
Alg�rie T�l�com couvrira 2500 points !
L'accord sign� par Alg�rie T�l�com couvre la location d'un segment spatial qui lui sera exclusivement r�serv� et qui permettra, gr�ce � la technologie DVB-RCS, d'�tablir des communications bidirectionnelles � haut d�bit par satellite. Alg�rie T�l�com louera sur Atlantic Bird une capacit� spatiale de l'ordre de 36 MHz pour la voie aller et 18 MHz pour les voies de retour, lui permettant ainsi de couvrir l'�quivalent de 2 500 points. Une parabole de 1,20 m permettra une r�ception confortable. Le communiqu� pr�cise qu'Eutelsat �accompagnera le d�veloppement de l'offre de l'op�rateur en lui allouant des ressources suppl�mentaires sur la m�me couverture au fur et � mesure de la croissance de la demande du march� alg�rien�. Par ailleurs, et outre l'acc�s � Internet � haut d�bit, cette location permettra l'utilisation de r�seaux priv�s virtuels, le transfert de donn�es, la visioconf�rence et la voix sur IP. Rappelons que quatre licences de t�l�phonie sur IP ont �t� r�cemment accord�es � des op�rateurs priv�s et cet accord vient � point nomm� pour r�pondre aux besoins futurs de ces compagnies. En outre, pr�cise-t-on, le segment spatial lou� par Alg�rie T�l�com sera d'un apport pr�cieux �pour les soci�t�s p�troli�res, gazi�res ou mini�res ainsi que des administrations publiques, des h�pitaux, des �coles, des douanes et du contr�le de l'immigration �, dont les besoins iront en augmentant. S'il est ais� pour ces soci�t�s, organismes ou collectivit�s de s'�quiper d'un syst�me de r�ception/ �mission n�cessaire pour b�n�ficier de l'interactivit� sans laquelle Internet serait une simple banque de donn�es, la chose para�t pour le moment plus complexe pour l'utilisateur individuel. Le syst�me que va mettre en place Alg�rie T�l�com a d�j� �t� exploit� � l'�tranger par des banques, des stations-service et des grandes surfaces qui ont compris l'avantage des retransmissions de donn�es en temps r�el entre le si�ge et les succursales.
Une �t�te� bien bizarre…
L'�quipement ne diff�re pas, � premi�re vue, d'une installation classique. Mais si l'on regarde de plus pr�s le LNB (t�te) qui �quipe l'assiette, on apercevra qu'elle a une forme bizarre : en plus de la source, elle se distingue par un d�rivateur de grande taille. Ce dernier contient un convertisseur et un amplificateur de puissance dont le r�le est d'envoyer le signal vers le satellite, alors que le LNB classique est fix� � l'extr�mit� du guide d'ondes d�riv�. Cela ressemble fort aux installations utilis�es par les professionnels pour envoyer le signal t�l� vers le satellite, mais en dimensions r�duites. Cela s'appelle en termes techniques une station montante ou UPLINK, alors que la station descendante, celle qui v�hicule l'image capt�e par notre d�modulateur via le LNB, est le DOWNLINK. Bien entendu pour �viter les interf�rences, l'UPLINK va utiliser une onde (14 GHz) diff�rente de celle des liaisons descendantes qui se situe g�n�ralement � 12,5 GHz. Il est �vident que si le r�cepteur-�metteur se trouve dans une zone bien couverte par le satellite (qui est g�n�ralement tr�s puissant puisque de la derni�re g�n�ration), la taille de la parabole peut ne pas d�passer les 60 cm. Mais le probl�me ne sera pas trop aigu pour les relais situ�s en dehors de cette zone puisqu'il faudra agrandir au fur et � mesure la taille de l'assiette (1,2 m�tre est une taille qui permet d'�viter la mauvaise r�ception). L'avantage de l'utilisation des signaux num�riques est qu'ils peuvent �tre compress�s, comme c'est le cas pour les bouquets de la t�l�vision num�rique. Les d�bits du syst�me Vsat peuvent atteindre plusieurs m�gabps, ce qui est �norme m�me par rapport aux 500 kps de l'ADSL ! On comprendra mieux l'utilit� de ce syst�me si l'on se place dans le cadre d'une entreprise gigantesque ayant son si�ge � Alger et disposant de succursales ou d'unit�s r�parties � travers l'ensemble du territoire national. Gr�ce � Vsat, l'ordinateur central et les ordinateurs secondaires vont communiquer en temps r�el et en tr�s bonne qualit� comme s'ils �taient dans… la m�me salle ! Un autre exemple de l'utilit� du VSat : dans le cas d'une soci�t� de distribution de carburants, il sera possible de g�rer tous les stocks en temps r�el et de pr�voir ainsi � l'avance toute p�nurie d'essence ou gasoil tout en suivant les recettes de chaque pompe !
Un exemple d'utilisation concr�te
Ce syst�me permet � un groupe ferm� d'utilisateurs d'acc�der et de contr�ler de fa�on permanente un r�seau de communication � un co�t r�duit. Son principal avantage est qu'il permet les transmissions � faible d�bit (de 300 � 9600 bps), ce qui est consid�r� comme l'id�al dans des domaines comme la t�l�m�trie, la m�t�orologie, l'environnement, la pollution, l'hydrologie ou la g�ophysique. Un autre avantage est qu'il est parfaitement souple et � la mesure des besoins des entreprises. Prenons le cas d'un grand groupe, comme une banque nationale par exemple, et voyons, cas par cas, les diff�rentes formules d'exploitation du syst�me qui sont, comme nous le verrons, parfaitement adapt�es � des conditions de travail pr�cises. Le HUB joue un r�le de r�partiteur dans le temps et dans l'espace des informations, que ce soit en �mission ou en r�ception. Les diff�rentes combinaisons possibles sont directement li�es � des besoins particuliers li�s aux activit�s du groupe. 1. Ainsi, dans le cas d'une liaison unilat�rale simple entre la direction et les succursales (exemple d'une visioconf�rence ou instructions donn�es par le si�ge d'Alger en direction de ses repr�sentations r�parties � travers le pays), le syst�me fonctionnera selon le principe suivant : les liaisons vont se faire dans un seul sens entre l'antenne principale (taille n'exc�dant pas 1,2 m) et les stations secondaires (paraboles de 55 cm). 2. Dans le cas n�2, l'interactivit� fonctionne entre l'antenne principale et les stations secondaires, autrement dit les stations peuvent aussi �mettre vers le centre. C'est une formule du m�me type que le premier cas sauf qu'elle est �volu�e et permet, par exemple, � chaque succursale de r�agir et d'�mettre vers le centre. Ici, nous sommes en pr�sence d'une formule permettant une visioconf�rence interactive : le responsable se trouvant, par exemple, � Alger, peut voir et entendre les directeurs r�gionaux d'Oran, Constantine, Annaba et Ouargla. Dans le cas n�3, l'interactivit� fonctionne dans tous les sens possibles et imaginables. Il n'y a plus de centre et de p�riph�rie : toutes les stations �mettent et re�oivent en direction de n'importe quelle autre station. C'est un syst�me encore plus �volu� qui permet, par exemple, � un cadre se trouvant � Ouargla de r�agir directement et sans avoir besoin de transiter par Alger, � une information donn�e � partir d'Oran ou de Constantine. Ce r�seau de communication, plus fiable que les circuits classiques, est une bonne opportunit� pour les entreprises de dimension nationale dont l'activit� repose sur un �change incessant d'informations. Le r�seau de communication utilisant le satellite n'est pas plus cher qu'un autre et certaines �tudes ont montr�, en cas d'utilisation optimum, que les co�ts sont plus r�duits que les liaisons traditionnelles.
Des solutions nationales
Quant au co�t de l'installation, il semble attractif eu �gard aux �normes avantages qu'il repr�sente puisqu'une entreprise qui en est dot�e dispose pratiquement d'un r�seau priv� et disponible en tout moment et par n'importe quelle situation. Ce prix avoisinait en 2000 la somme de 200 millions de centimes pour une station compl�te (le co�t a d� baisser depuis) auxquels il faudra ajouter bien s�r le montant de la location satellite qui d�pend du temps d'utilisation et de la largeur de bande n�cessaire � l'�mission. En tout �tat de cause, ce syst�me repr�sente de nombreux avantages par rapport aux circuits classiques de communication interentreprises et sera certainement la formule d'avenir pour de nombreuses soci�t�s dont l'activit� n�cessite un �change permanent de donn�es entre le si�ge et les centres secondaires. Alg�rie T�l�com va leur offrir des solutions nationales, ici m�me, � leurs probl�mes de communication et d'information, sans avoir � aller les chercher ailleurs. Mais les applications s'�tendent �videmment � d'autres domaines comme la voix IP, la transmission ou la r�ception d'images, de sons et de vid�os ainsi que les transferts de donn�es en temps r�el. L'enseignement � distance, la transmission des pages des quotidiens ou d'�missions t�l�vis�es ainsi que l'alimentation des providers locaux sont d'autres applications qui vont permettre � Alg�rie T�lecom de jouer pleinement son r�le de leader dans les t�l�communications. M.F.


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