L�h�pital Ibn-Sina d�Adrar est une structure dot�e et �quip�e qui n�a rien � envier � celles du nord. Bien au contraire, beaucoup pr�f�rent se rendre en Adrar, se faire op�rer ici parce qu�ils trouvent toutes les commodit�s. Et le personnel bienveillant et magnanime est toujours � l��coute des patients. Les sp�cialistes sont pr�sents et ne m�nagent aucun effort � �tre au chevet du malade. Plusieurs sp�cialit�s sont dignement repr�sent�es : chirurgie- gyn�cologie, neurochirurgie, pneumologie, urologie paradentologie, psychiatrie, traumatologie, neurologie, r�animation, �pid�miologie, p�diatrie... Les services des urgences connaissent � l�instar de tous les h�pitaux du pays, la houle. Des malades de corps et d�esprit affluent et � ce sujet, la direction du secteur sanitaire, dans un effort louable, et en vue de d�sengorger l�h�pital du centre, a entrepris l�ouverture d�une polyclinique o� des consultations se font r�guli�rement jusqu�� 20 heures. Trois m�decins g�n�ralistes assurent la garde et les 12 sp�cialistes d�astreinte sont toujours � l�aff�t. La plupart habitent au sein m�me du centre hospitalier. Il arrive parfois qu�un m�decin arrive en retard parce que celui-ci habite � 30 km et est d�pendant d�un transport v�tuste et peu fiable. Mais ce ne sont l� que des exceptions ! Le service des urgences demeure le moteur et la vitrine de l�h�pital et que pour une meilleure prise en charge des malades, ce service va �tre agrandi et permettra, une fois les travaux achev�s, un meilleur acheminement des patients et une meilleure fluidit�, un meilleur tri. Quant au service de chirurgie, deux bons et loyaux chirurgiens pleins d�abn�gation veillent de jour comme de nuit au confort des malades. D�ailleurs, l�un des deux chirurgiens, suite � un travail �reint, s�est fait op�rer d�une hernie discale. Sit�t la convalescence termin�e, il a repris du service. M�me le m�decin r�animateur qui, pl�tr� � la suite d�un malheureux accident de voiture, n�h�site pas � venir pr�ter main-forte quand il le faut. Une �quipe soud�e, qui accomplit du bon travail. Mme B. M. sexag�naire, d�un ksar voisin, se confie : �Je ne connaissais personne et je souffrais terriblement d�une inflammation de la v�sicule biliaire. Une fois examin�e et op�r�e, je fus soulag�e gr�ce � Dieu et au bistouri du chirurgien que Dieu le garde.� M�me la femme du DSP doit subir une intervention chirurgicale pour une inflammation aigu� de l�appendice. Aujourd�hui, compl�tement remise, elle reprendra son travail. La confiance r�gne et le savoir-faire aussi. Quant au pneumologue, son dynamise est exemplaire et son ardeur dans le travail ont beaucoup apport� � ce service. M�me au niveau de la maison du diab�tique, plus de 1000 malades recens�s au niveau de la wilaya, affluent r�guli�rement vers ce service que dirige avec abn�gation un chef de service, toujours tr�s attentionn�. La banque du sang existe et les diff�rentes campagnes men�es par le m�decin qui en assure la responsabilit� rassurent le malade et ses proches parce que le sang est disponible. L�ORL existe et son service tr�s achaland� montre bien le besoin de cette population qui ne trouve aucune peine � venir consulter, se faire op�rer sous l��il bienveillant de ce sp�cialiste qui agit promptement. Les soins dentaires connaissent une affluence particuli�re et les dentistes, proth�siste et infirmiers veillent au bon d�roulement des op�rations sachant pertinemment la �trouille� que l�on ressent lorsqu�on se rend chez le dentiste. Ceux-ci vous rassurent et vous r�confortent et soulagent votre douleur. Le service de l�h�modialyse a connu l�extension de son infrastructure et un renforcement de ses �quipements. Les malades qui se d�pla�aient jusqu�� Alger, ne le font plus. Les s�ances se pratiquent au niveau de l�h�pital. Le service de psychiatrie qui, � l�origine, devrait �tre �rig� comme h�pital psychiatrique autonome et ind�pendant, accueille tous les malades de la wilaya et ceux qui viennent �galement des wilayas limitrophes : A�n-Salah, Gharda�a et B�char. Les consultations sont d�ordre neuro et p�do-psychiatrique. Au niveau de ce service, 5 500 dossiers sont trait�s sans compter ceux qui viennent consulter pour des pathologies passag�res. Ce travail �reintant et �puisant est dirig� par un seul psychiatre dont la comp�tence fait honneur � la wilaya. Install� depuis plus de 19 ans, il n�a jamais fl�chi. Il a toujours r�pondu pr�sent chaque fois qu�il est sollicit�. Une vaillante m�decin g�n�raliste le seconde. Celle-ci a b�n�fici� d�une formation sur le tas. Le service dispose �galement d�un laboratoire d��lectro-enc�phalographie pour un meilleur suivi des pathologies �pileptiques. A la diff�rence des grandes villes, Adrar ne recense aucun malade mental errant. Apr�s consultation, des produits m�dicamenteux sont prescrits aux concern�s. Il est noter que ces prescriptions souvent co�teuses saignent consid�rablement le budget de la sant�. Pour les malades dangereux, il existe au sein du service, des chambres individuelles s�curis�es. Cependant, le manque de disponibilit� de personnel param�dical f�minin se fait cruellement sentir et cette carence qui rel�ve de la comp�tence du minist�re de la Sant� (d�faut de postes budg�taires) entra�ne l��vacuation de femmes malades vers B�char. On a constat� que la pathologie la plus r�pandue est la d�pression dont les causes ne sont ni li�es au climat ni � l��loignement mais bien au contraire, certaines personnes �tant pr�dispos�es et o� le facteur g�n�tique y est pour quelque chose. Au niveau du service de la m�decine du travail, plus de 5000 patients font l�objet d�un suivi m�dical. Une femme m�decin, dynamique et intr�pide, se d�m�ne dans tous les sens pour traiter chaque dossier. Une t�che qui lui demande beaucoup de sacrifice et d�abn�gation. Il est important de souligner qu�un climat de s�r�nit� r�gne au sein des structures hospitali�res et que la bonne entente qui existe au niveau des corps technique et administratif se r�percute in�luctablement sur la bonne prestation.