Le pr�sident-directeur g�n�ral de l�Entreprise nationale du gaz et de l��lectricit� Sonelgaz Spa, M. Noureddine Bouterfa, consid�re que l�affaire des surfacturations dont seraient victimes des institutions publiques, entre autres la pr�sidence, est un probl�me commercial qui concerne l�une de ses filiales : la Soci�t� de distribution. Ly�s Menacer � Alger (Le Soir) � S�exprimant hier matin sur les ondes de la Radio nationale Cha�ne III, lors de son passage � l��mission �L�invit� de la r�daction�, le PDG de Sonelgaz a d�clar� que le probl�me sera vite r�gl� si l�information s�av�re vraie. Il a refus� toutefois que cette affaire soit imput�e � Sonelgaz, ce qui risque en fait de nuire � l�image du groupe. �La surfacturation rel�ve du commercial et c�est l�affaire d�agences et de personnes qui peuvent faire des erreurs�, at- il dit. La publication de l�information � la veille de la tenue de la premi�re conf�rence nationale sur l�audit interne de la Sonelgaz, dans les colonnes de notre confr�re El Khabar, a jet� un v�ritable pav� dans la mare. Mais Bouterfa a d�clar� que des plaintes sont syst�matiquement d�pos�es dans le cas de corruption ou de vol av�r�s. Autrement dit, s�il s�av�rait que les surfacturations, estim�es � plusieurs milliards de dinars et dont seraient victimes la pr�sidence, la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale, la wilaya d�Alger et autres institutions publiques, le sort des agents impliqu�s serait la prison. Mais l�image de Sonelgaz sera in�vitablement ternie et les efforts fournis par le groupe ces derni�res ann�es seront remis en cause. A noter que le nombre d�agents qui seraient impliqu�s dans cette affaire est de 20. Le dossier de l�enqu�te, qui a �t� men�e par la brigade �conomique au niveau de la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale, devrait �tre remis au procureur g�n�ral du tribunal de Hammamet, banlieue d�Alger. Le P-DG de Sonelgaz n�a pas souhait� s�attarder sur le sujet et a regrett� le �manque de professionnalisme� du journaliste qui, selon lui, n�a pas jug� utile de prendre attache avec son groupe. M. Bouterfa a aussi �vit� les questions des journalistes, venus couvrir la premi�re conf�rence sur l�audit interne de Sonelgaz. A cette occasion, le P-DG de Sonelgaz a d�clar� que �l��mergence de la fonction audit est apparue en priorit� pour pr�parer et contr�ler le pilotage et le contr�le des soci�t�s du groupe, avec la mission de promouvoir un mod�le de gouvernance qui mettrait Sonelgaz et ses filiales dans une trajectoire que nous avons appel�e la spirale de progr�s�. L�Entreprise nationale du gaz et de l��lectricit� essaye, avec l�introduction de la culture de l�audit, de mettre un frein aux �ventuelles d�rives qui surviennent dans la gestion et le management des activit�s commerciales du groupe. L�audit �viterait en fait � Sonelgaz, dont le chiffre d�affaires pour 2008 a d�pass� les 145 milliards de dinars, de tomber dans des erreurs de gestion et des scandales comme celui qui vient d��tre r�v�l� par notre confr�re El Khabar dans son �dition du lundi 19 janvier. L�audit interne qui touchera les 32 filiales de Sonelgaz a pour but d�am�liorer son action sur le terrain et surtout de pouvoir r�cup�rer facilement ses cr�ances d�tenues aupr�s de ses clients (les particuliers, les institutions publiques et priv�es). Noureddine Bouterfa a estim� le montant des cr�ances d�tenues aupr�s des particuliers � environ 10 milliards de dinars pour l�ann�e 2008, soit un taux de 10% du chiffre d�affaires de l�entreprise pour le m�me exercice. Quanrante-six auditeurs ont �t� d�j� form�s et 35 autres sont en cours de formation. L�objectif, faire de Sonelgaz une v�ritable entreprise au service de ses neuf millions d�abonn�s � travers le territoire national.