Le spectacle qui s�offre aux estivants a de quoi faire tourner la t�te. Sur un fond de ciel azur, on se r�gale d�un magnifique panorama. Une vue exceptionnelle qui va en contrebas de pins et de bosquets qui tombent en cascade sur des dunes de sable blanc et atterrissent sur des criques � l��tat sauvage et sur les plages de Ouillis et Clavis. Cet endroit plonge les visiteurs dans une autre �plan�te�, marqu�e par la tranquillit� et la fra�cheur. Les arbres de toute esp�ce sont bien touffus pour une halte, un pique-nique afin de mieux profiter du site panoramique. Un tel maquis est peupl� de toutes sortes de gibiers et les sangliers pullulent. Aussi, du haut des falaises, le visiteur est charm� par les petites criques du grand phare aux eaux claires, limpides et � l��tat sauvage, le spectacle paradisiaque continue sur de nombreux kilom�tres qui longent la c�te jusqu�� la plage de Hadjadj et ses maisons toutes blanches. En contrebas de la commune de Benabdelmalek- Ramdane, sur un chemin sinueux mais goudronn�, on arrive vers les plages de Ouillis et Clavis, qui ont l�air d��tre bien tenues. Ce site reste unique et exceptionnel. Le droit d�acc�s aux automobilistes est de 50 DA durant la semaine et de 100 DA le vendredi. On peut s�installer sur un sable dor� ais�ment, apr�s avoir gar� sa voiture � l�ombre, sous un pin. La plupart des estivants sont des familles, contribuant ainsi � cr�er une ambiance de convivialit�. Dans la fra�cheur de la v�g�tation, les estivants ont pris l�habitude de s�installer pour d�jeuner sous les arbres qui offrent tout � la fois un vaste espace et une vue totalement imprenable sur la grande bleue. Certains appr�cient sans mod�ration, mais d�autres n�h�sitent pas � organiser des barbecues au risque de provoquer le feu sous les arbres et o� sont gar�s de surcro�t des dizaines de v�hicules. Il n�y a pas de r�seau anti-incendie, il suffit de rien pour fr�ler la catastrophe. Cette localit� de vill�giature manque d�infrastructures h�teli�res et de commerce, il existe un seul h�tel fr�quent� le plus souvent par des gens qui font la f�te jusqu�� l�aube. Les projets, les investissements sont possibles, c�est le v�u des investisseurs de cette r�gion, qui peut trouver un �cho et �tre exhauss� pour le bien-�tre du village et le bonheur des estivants. Clavis est la plage la plus s�duisante de la wilaya. A. B. Les transporteurs priv�s sont-ils intouchables ? C�est la principale interrogation de ceux qui, � d�faut de moyens de locomotion personnels, sollicitent � ils n�ont pas d�autres choix � les services des transporteurs. F�roce et d�loyale concurrence que se disputent les nombreux transporteurs urbains priv�s de la ville de Mostaganem. L�objectif est clair : transporter le maximum de voyageurs, et peu leur importe les conditions dans lesquelles ces voyageurs effectuent le d�placement, l'essentiel est de mettre plein d�argent dans la caisse du propri�taire du bus. A Beymouth, les Trois-Ponts, le Colis�e, la gare routi�re, les voyageurs vivent le calvaire, le diktat des transporteurs. Le voyageur n�a droit � son ticket que lors des derniers arr�ts, la s�curit� minimale n�est pas garantie et le tout sous l�invective d�un receveur z�l� et d�un chauffeur railleur. Sur le trajet qui m�ne � D'Ibadan (la vall�e des Jardins), il faut chasser le client sur le long de la route, pas question de laisser quelqu�un sur les bords de la route. Le bus doit transporter plus que la charge maximale. �C�est le bus du pauvre�, nous lancera un passager, alors que le bus est plein � craquer avant le d�part vers D'Ibadan. Les voyageurs ont le loisir de prendre un taxi, l� encore le calvaire est presque similaire, une course de trois kilom�tres (ou m�me de 500 m�tres) co�te 80 DA, c�est le prix � payer pour les trajets interquartiers. Outre le prix, les taxis deviennent une denr�e rare aux heures de pointe.