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Elections législatives au Liban: L'ombre de l'Arabie saoudite
Publié dans Le Temps d'Algérie le 06 - 05 - 2018

Près de 3,75 millions de Libanais étaient appelés aux urnes, hier, pour élire 128 députés.
Les élections d'hier se déroulaient dans un contexte particulier, marqué par la guerre en Syrie, qui a provoqué l'exode vers le Liban de plus d'un million de réfugiés, l'engagement militaire du Hezbollah aux côtés de l'armée gouvernementale et l'accroissement des pressions américaine, saoudienne et israélienne sur l'Iran, principal soutien du parti chiite libanais.
Le mandat du Parlement libanais avait été, en raison de la crise constitutionnelle qui a paralysé la vie politique pendant deux ans et demi, au lendemain de la fin du mandat de l'ancien président Michel Sleiman, en mai 2014.
Pour l'Etat, l'enjeu est de consacrer le retour à la normalité constitutionnelle, avec le respect des échéances électorales, particulièrement malmenées ces dernières années. L'organisation des élections est souhaitée par la communauté internationale, sur laquelle le Liban compte énormément pour financer la présence de plus d'un million de réfugiés syriens et soutenir son économie en rade.
Un document a été publié, sur les réseaux sociaux par les internautes montrant l'ingérence flagrante saoudienne dans les élections parlementaires du Liban, dit la télévision iranienne.Selon le document, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Joubeir a écrit une lettre à l'adresse de Walid al-Boukhari, chargé d'affaires de l'ambassade saoudienne à Beyrouth, lui assignant une mission. Adel al-Joubeir a demandé à Walid al-Boukhari d'apporter un soutien aux généraux du Courant du futur, dirigé par le Premier ministre libanais Saad Hariri, et au parti politique des Forces libanaises afin d'élaborer des mécanismes visant à maintenir les réfugiés syriens au Liban et de faire pression sur le mouvement de la Résistance islamique, le Hezbollah, dans la vallée de Bekaa afin de changer le tissu démographique de la région à majorité chiite.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a également exhorté l'envoyé du royaume wahhabite à ne ménager aucun effort pour saper la popularité du Hezbollah auprès des couches de la société libanaise et à inciter la population à empêcher la présence des combattants du Hezbollah en Syrie. Au-delà de cet enjeu commun à toutes les composantes de la classe politique, chaque parti à ses propres calculs.
Le président de la République, Michel Aoun, salue « la vertu fédératrice de la loi électorale, qui n'exclut personne ».
Ces élections contribuent au « renforcement de la paix civile » dans une région en proie à des guerres sanglantes, affirme-t-on dans l'entourage du chef de l'Etat. Pour le Courant patriotique libre (CPL), fondé par le président Aoun et dirigé aujourd'hui par le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, l'objectif est de se transformer en parti d'envergure nationale. A cet effet, la plus grande formation chrétienne s'est ouverte à toutes les communautés en présentant des candidats de différentes confessions. Le CPL espère ainsi attirer dans ses rangs des musulmans, sunnites et chiites, pour donner l'image d'un parti rassembleur de tous les Libanais, quelle que soit leur appartenance religieuse.
Le Premier ministre sortant, Saad Hariri, veut, lui, rester à la tête du gouvernement. Le Courant du futur, M. Hariri veut consolider sa place en tant que principal leader sunnite du pays. Il pourra de la sorte s'imposer comme favori au poste de Premier ministre. Etre reconduit au gouvernement est d'autant plus important pour M. Hariri que l'Etat, ses institutions et son administration, restent les derniers leviers lui permettant de préserver son influence et son pouvoir, après le tarissement de l'aide fournie par l'Arabie saoudite et ses déboires financiers, illustrés par la mise en faillite de Saudi-Oger, fleuron de son empire en Arabie saoudite.
L'Arabie saoudite contre les Emirats
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes sont confrontés à un litige au Yémen. Une délégation composée de commandants militaires saoudiens est arrivée hier vendredi sur l'île yéménite de Socotra pour y organiser sa première réunion dans le but de «résoudre le problème de l'île» actuellement occupée par les militaires émiratis. Les Emirats arabes unis ont occupé militairement l'aéroport et les côtes de Socotra pour se servir de la situation stratégique de l'île qu'ils souhaitent transformer en une base militaire pour étendre leur influence dans le golfe d'Aden et la région de la Corne de l'Afrique. Le «problème» auquel fait allusion l'Arabie saoudite, c'est qu'avant l'occupation de l'aéroport de l'île par les forces émiraties, Socotra était sous le contrôle des forces loyales au président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par Riyad.
Les forces loyales au président démissionnaire ont annoncé qu'elles ne quitteraient pas l'île et exigent le retrait des militaires émiratis de Socotra. Jeudi dernier, des sources locales ont annoncé sur les réseaux sociaux que les militaires émiratis avaient occupé l'aéroport de l'île en repoussant les forces proches de Mansour Hadi.
Cette source locale, qui a requis l'anonymat, a rapporté que les Emiratis n'autorisaient pas les autorités dépendant du président démissionnaire, dont son Premier ministre Ahmed ben Dagher, à quitter Socotra. Vendredi, le journal The Independent a confirmé la nouvelle de l'occupation émiratie de l'île, et a mis l'accent sur l'absence de toute transparence en ce qui concerne les intentions des Emirats arabes unis. Certaines sources parlent même de la décision de Mansour Hadi de louer l'île de Socotra aux Emiratis pour une durée de 99 ans, a rapporté le journal britannique.
La position stratégique de l'île, qui se situe près du golfe d'Aden, entre la péninsule arabique et la Corne de l'Afrique, semble avoir attisé la convoitise d'Abou Dhabi. La coalition dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen méne depuis mars 2015 une action militaire contre les civils de ce pays.


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