L'ouverture officielle de la saison estivale est prévue pour ce jeudi 21 juin. Le coup d'envoi sera donné partir de la plage de Boudouaou El Behri. Les responsables locaux sont en course contre la montre pour être prêts au rendez-vous saisonnier. Mais en dehors des préparatifs de cette saison où les autorités tablent sur plus de 15 millions d'estivants à accueillir, des carences sont signalées ici et là et devront être prises au sérieux afin de rendre plus attrayant l'ex-Rocher noir. Les aménagements des fronts de mer et autres travaux auxiliaires ne sont pas les seuls à même de redorer le blason et donner, de surcroît, un boom au tourisme, un secteur d'une très grande valeur ajoutée notamment en cette période de crise. L'injection d'enveloppes financières pour relancer certains travaux d'aménagement n'est pas suffisante pour amorcer le grand pas en avant si d'autres infrastructures viennent à manquer. La wilaya accuse un déficit important en matière d'accueil et de lits. Les ministres de tourisme qui se sont succédé à la tête de ce département, ont souligné, à maintes reprises ce déficit mais peu de choses sont réalisées pour répondre aux besoins des estivants notamment les étrangers. Près de 4 000 lits sont à combler et peu de projets de réalisation d'hôtels ou de complexes sont lancés. Des dizaines d'investisseurs ne sont pas autorisés à lancer leurs projets malgré leur importance pour l'économie locale. Des dossiers d'investissement touristique sont dans les tiroirs du Calpiref sans pour autant attirer l'attention des responsables. Un investisseur des Issers déplore le manque de vision des responsables qui, selon lui, ne voient pas loin et se contentent de gérer au jour le jour leur carrière au lieu de penser à l'avenir du pays. Les hôtels classés à Boumerdès sont comptés sur les doigts d'une main à l'exemple de Leila et Médina. D'autres projets sont en cours dont deux situés sur le front de mer de Boumerdès. La wilaya compte, au total, une vingtaine de structures hôtelières qui disposent de pas moins de 3000 lits. Sur un autre plan, les campagnes de nettoyage de plage ont été lancées tardivement alors que dans certaines plages autorisées à la baignade on déplore le manque d'aménagement ces dernières n'offrant rien aux estivants. C'est l'exemple des plages de Zemmouri El Bahri, Cap Djenet où Figuier où l'on signale le manque de restaurants. Ici, la nourriture est préparée dans des baraques de fortunes. Les plages de l'est de la wilaya, sont toujours abandonnées et ne sont pas prises en compte dans les programmes d'embellissement et d'aménagement.