Le conflit latent entre le COA et le MJS a été la cause qui a quelque fait reculé le niveau de la performance nationale. Cela dit, les répercussions pourraient donner leurs lots de surprises pour les épreuves de Tarragone qui ont débuté ce samedi. Des fédérations en manque de finances, des athlètes privés de moyens, la préparation pour les objectifs assignés en proie à des difficultés, où il serait plutôt hasardeux de pronostiquer un quelconque résultat. Interrogée sur les objectifs des athlètes algériens aux JM-2018, Boulmerka a insisté sur le fait que ce n'était pas de ses prérogatives de parler de cet aspect, soulignant que la mission du Comité olympique et sportif algérien est «d'assurer la logistique du déplacement de la délégation et de mettre les athlètes dans les meilleures conditions en Espagne pour réussir leurs missions respectives». Dans un passé pas lointain, le comité Olympique pouvait intervenir sur les pronostics en collaboration avec les fédérations, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Pour les responsables du Badminton, «Le rendez-vous de Tarragone est une étape préparatoire pour préparer les Jeux africains qui constituent notre objectif majeur pour rafler des titres. Nous allons nous frotter au haut niveau pour permettre à nos athlètes d'acquérir plus d'expérience aux JAJ». Cela dit, le niveau des Jeux Africains et de surcroît des jeunes est plus important que celui des Jeux Méditerranéens. De leur côté, les responsables de la fédération de tennis, se sont tracés les JM de Tarragone comme un objectif principal en prévision des JM d'Oran. «L'objectif principal de notre participation est de préparer nos athlètes en prévision des Jeux méditerranées d'Oran 2021 et les mettre dans le bain de ce type de compétitions. Il faut avouer que notre mission sur les terres espagnoles est très difficile en présence des pays du bassin méditerranéen», avait indiqué le patron de la FAT. Fallait-il, donc, prendre part à cette édition ? De son côté le premier responsable technique de la fédération de lutte, Haoues Driss, n'a pas hésité de mettre sa pratique sportive en valeur. «Nos lutteurs ont bénéficié d'une préparation plus que satisfaisante, prenant part à plusieurs stages à Alger et à l`étranger, ce qui est important pour entamer ce genre de compétitions. Le dernier stage de préparation à Budapest nous a permis d'évaluer le niveau de nos athlètes qui vont représenter l'Algérie à ce rendez-vous méditerranéen». A croire ce responsable technique, la lutte devra, donc, nous valoir des médailles à Tarragone, tant mieux si c'est pour redorer un blason déjà terni par la cacophonie de ces dernières années. Il faut noter qu'à Mersin la lutte avait fait chou blanc. En revanche, et pour leur part, un groupe d'entraîneurs de plusieurs disciplines à l'image de ceux de la boxe, du judo, de la gymnastique de l'athlétisme et de bien d'autres, et connaissant la valeur de leurs éléments, ont reconnus qu'à Tarragone, les choses seront plus difficiles qu'à Mersin. «Nous n'avons pas eu la préparation de la dimension de ces Jeux, nous avons traversé aussi les pires moments durant ces dernières années avec notamment ce conflit lequel, n'avait que trop duré entre le COA et le MJS. Regardez aujourd'hui les conséquences, bref, malgré tout cela, nous n'allons pas à Tarragone pour faire de la figuration».