«Aucun cas de choléra n'est enregistré à ce jour dans la wilaya de Boumerdès, depuis son apparition dans différentes régions du pays, comme Blida et Bouira», a déclaré, hier, le directeur de la santé, Fateh Hadad, sur les ondes de la radio locale. La direction de la santé de la wilaya a rassuré de l'inexistence de la maladie dans l'ex-Rocher noir, et tous les services de santé dans les structures de la région, sont mobilisés pour répondre à d'éventuels foyers de cette pandémie. Par ailleurs, l'Algérienne des eaux (ADE) a assuré, quant à elle, que l'eau de robinet est potable, et que des contrôles sont effectués régulièrement au niveau des sources de provenance des eaux, notamment les barrages de la région. Ainsi, des échantillons d'eau de plusieurs sources d'eau dans la wilaya, sont envoyés au niveau du laboratoire de contrôle biologique de Corso pour être vérifiés. La direction de la santé a appelé à la vigilance et la prise des mesures préventives, notamment d'hygiène, pour se prémunir de cette maladie qui commence à prendre de l'ampleur. Par ailleurs, il est à noter que le risque zéro n'existe pas, tant que les facteurs de la prolifération de cette maladie à transmission hydrique sont légion, dans une région où les raccordements aux réseaux d'assainissement sont rares, et l'irrigation des champs agricoles se font avec des eaux usées des oueds environnants. Par ailleurs, la psychose s'est emparée de la population locale, qui reste vigilante et n'utilise que de l'eau minérale. Conséquence, l'eau minérale se fait rare dans les échoppes. Profitant ainsi de cette rareté et le besoin pressant en cette eau, certains commerçants spéculent en augmentant les prix des eaux minérales. Ainsi, une bouteille d'eau minérale d'un litre et demi est cédée à 40 DA.