Les responsables locaux tirent la sonnette d'alarme sur la gravité de ce glissement puisqu'il pourra toucher non seulement ces familles en détresse, mais aussi l'ensemble des habitants du Centre-ville. Un danger de mort plane en permanence au dessus des têtes des membres de sept familles à cause du glissement de terrain qui touche de plein fouet la localité d'Aïn-El-Hammam (à 60 km au sud-est de Tizi-Ouzou). Pis encore, les responsables locaux tirent la sonnette d'alarme sur la gravité de ce glissement puisqu'il pourra toucher non seulement ces familles en détresse, mais plutôt l'ensemble des habitants du Centre-ville de leur localité vivant sous la menace de glissement de terrain.Les élus locaux mettent en cause le «laisser-aller» imposé par la direction locale d'urbanisme et de Construction (DUC) qui est aux abonnés absents pour y faire face à ce fléau qui touche la localité d'AEH. Ils estiment que les études géotechniques menées pour y faire face à ce glissement n'ont donné d'aucuns résultats fiables sur le terrain. «La DUC a réquisitionné un bureau d'étude français Antinea pour évaluer la gravité de ce glissement du côté de la mosquée de notre localité, mais malheureusement aucune solution n'a été attribuée à ce jour», a-t-il regretté, Mohand Saïd Aït Salah, vice-président de l'Assemblée populaire communale. Ce même élu a indiqué que «ce glissement dépasse les moyens dont elle dispose, que ce soit la commune ou bien la daïra». «C'est pour cela qu'il a lancé son appel auprès du wali et le ministre de l'Habitat d'intervenir dans le plus bref délai pour éviter une éventuelle catastrophe qui coûtera la vie à ces habitants du Centre-ville de cette localité», rajoute-t-il. «Nous avons sollicité le wali de trouver des solutions concrètes et efficientes pour mettre fin à ce glissement et qui s'est montré prédisposé d'y contribuer». Dans le même ordre d'idée, le même vice-président interpelle les autorités locales de procéder au recasement de familles qui sont au nombre de 07 dans le cadre du projet de 47 logements sociaux qui sont en cours de réalisation. «Il faut recaser ces familles en détresse et d'éviter les promesses verbales accordés aux sinistrés, comme cela été fait pour les habitants des 05 bâtisses effrontées et les propriétaires de locaux qui n'ont pas été recasés à ce jour». Le vice-président de l'APC de AEH a réclamé la remise des rapports du Contrôle technique de construction (CTC) portant l'autorisation de démolition de ces bâtisses menacées de ruine et d'accorder des subventions aux bâtisses situées à proximité de cette zone en rouge. Le centre ville de Aïn El Hammam connaît depuis ces quelques dernières années un glissement de terrain très actif qui s'étend dur une implorante superficie qui dépasse les 23 ha. Il affecte particulièrement une pente collinaire très urbanisée. D'où le danger qui menace continuellement les habitants. Aujourd'hui, une bâtisse composée de plusieurs étages située juste en haut du lieu où se tient le marché de la ville s'incline chaque jour davantage.