Des présidents ont été évincés comme des malpropres à la fin de leur mandat, au lieu d'être salués et félicités pour le bon travail qu'ils ont accompli. L'instabilité règne dans toutes les fédérations (le karaté, les boules, le cyclisme, la boxe, le basket-ball…) et le pire est à craindre en prévision des Jeux olympiques 2020 de Tokyo. Beaucoup font endosser la responsabilité de cette situation au ministre de la Jeunesse et des Sports sortant. Tout récemment des documents (officiels) sur le processus du déroulement de l'Assemblée générale élective de la Fédération algérienne de football (FAF), tenue le 20 mars 2017, ont été divulgués. Ils ont dévoilé au grand jour toutes les violations des statuts de la FAF et de la FIFA. La situation est identique dans les autres fédérations où des présidents ont été évincés comme des malpropres à la fin de leur mandat, au lieu d'être salués ou félicités pour le travail qu'ils ont accompli. Plus d'une vingtaine de présidents de fédérations ont été déclarés inéligibles dont la plupart, sans raisons, afin d'en installer d'autres, dont nous connaissons aujourd'hui les résultats. Des voix commencent par s'élever et le débat reste ouvert. Il y a eu cette affaire de football venue ouvrir les yeux sur ce qui s'est passé dans les fédérations lors des précédentes AG électives. Des articles et des statuts adoptés en AG extraordinaire ont été transgressés, mais aucune suite. La crise créée entre le comité Olympique et le MJS n'avait point permis à notre sport de s'épanouir. En somme, et au point où vont les choses, l'actuel système d'élection ne nourrit aucun espoir de voir la performance national s'exhiber sur le plan mondial. Tout est à revoir et le temps où le MJS imposait des présidents à la tête des fédérations est révolu.