Après la fermeture subite de la décharge publique par un groupe d'individus survenue dernièrement au niveau du village Tighzerth, dans la localité de Beni Aïssi, appartenant à la daïra de Beni-Douala (à une dizaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou), une réunion de travail a regroupé les autorités locales et les représentants des comités de village pour expliquer à la population locale non seulement les répercussions négatives de cette fermeture sur la gestion des déchets de la commune, mais aussi pour exposer le processus de tri sélectif envisagé pour mettre en place progressivement une meilleure protection environnementale au niveau de cette localité. C'est l'appel qui a été lancé par le président de l'Assemblée populaire communale de Béni Aïssi, Yahiouni Berchiche, qui a insisté auprès des comités des village et sensibilisé les villageois de Tighzerth, dans lequel a été implantée cette décharge publique, de renoncer à leur décision et de procéder à sa réouverture. «Nous rassurons les villageois de Tighzerth que nos services effectueront pas des opérations d' aménagement et d'entretien de cette décharge pour éviter les odeurs nauséabondes qui s'en dégagent». Une solution provisoire, dira-t-il, pour que dans le temps, ils procéderont à inculquer la culture du tri sélectif en mettant en place tous les moyens adéquats pour son lancement. Berchiche a précisé que ces moyens nécessitent un peu plus de temps et ce n'est pas du jour au lendemain que les villageois exigeront le tri sélectif. «Ils nous mettent le couteau sur la gorge, c'est pour cela que j'ai convié les comités des villages de Tighzerth pour inciter les villageois à donner un peu plus de temps aux autorités locales pour fermer cette décharge progressivement», a-t-il conclu.