Soutenant la vague de protestation qui règne depuis des semaines, les facultés de l'UDL sont perturbées par un débrayage collectif, décidé par les étudiants. Plusieurs facultés de l'Université Djilali-Liabès (UDL) de Sidi Bel-Abbès, sont paralysées depuis plus d'une semaine, par un mouvement de grève initié par les étudiants. Soutenant la vague de protestation qui règne depuis des semaines, les facultés de l'UDL sont perturbées par un débrayage collectif décidé par les étudiants. À la faculté des Sciences commerciales, les cours sont boycottées, et les salles sont carrément fermées. Un scénario similaire règne à la faculté de Génie civil et le département de Sciences et vie implanté à l'ITMA, où les étudiants ont même hissé des banderoles exigeant le respect des lois et l'alternative politique, pour bâtir une nouvelle République, en choisissant de nouveaux responsables à la tête du ministère des études supérieures et de la recherche scientifique, pour garantir un meilleur avenir. Hier, la communauté universitaire a renforcé sa mobilisation à la faculté de Génie civil, l'Ecole supérieure de l'informatique qui ont connu également le même sort et ont fermé leurs portes, parallèlement à un débrayage partiel soulevé à la fac centrale, où les étudiants ont décidé de boycotter les cours. Au campus universitaire, le mouvement de grève était partiel, et une bonne partie des facultés était presque vide, dans l'absence des étudiants et des enseignants à pied d'égalité. Depuis la reprise des études, après les vacances du printemps, l'UDL de Sidi Bel-Abbès n'a pratiquement pas connu de stabilité, car plusieurs facultés étaient presque vides, notamment pendant les mouvements de protestation organisés au cours de la semaine, où des milliers d'étudiants ont rejoint les foules qui sillonnaient les grands boulevards de la ville de Sidi Bel-Abbès.