Se trouvant depuis avant-hier à Davos en Suisse, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, compte défendre à l'occasion de la réunion annuelle du World Economic Forum (WEF), qui a débuté hier, la position de l'Algérie en matière de «gestion de la mutation vers de nouvelles formes d'organisation, de production et d'échanges et les impacts sur l'accroissement du niveau du chômage et des tensions sociales sur les économies vulnérables». Dans un communiqué du ministère, transmis à notre rédaction, on apprend que le premier responsable de l'Industrie a estimé que cette étape de transition «doit être concertée pour éviter les effets d'éviction et pour assurer un développement juste, harmonieux et durable à l'humanité entière». Le ministre de l'Industrie et des Mines abordera la batterie de réformes économiques entreprises par l'Algérie et leur accélération au cours des derniers mois, notamment le travail mené pour promouvoir les leviers de la croissance économique, l'amélioration du climat des affaires et des conditions d'investissement, les réformes des cadres juridiques (investissement, PME, normalisation), la stimulation de l'innovation, l'amélioration de la compétitivité et la nouvelle vision industrielle. Considéré comme le plus important rendez-vous économique de l'année, le Forum Economique Mondial de Davos accueille dans sa 46e édition plus de 2500 participants en provenance de 140 pays et régions, parmi eux de nombreux chefs d'Etat, de gouvernements et des ministres, rappelle le communiqué. Les représentants se comptent également parmi les milieux économiques, académiques, des médias, des arts, des organisations internationales et de la société civile. Outre la 4e révolution industrielle, le WEF se penchera sur les grandes questions géopolitiques (crise migratoire, menace terroriste), environnementales et sociales du moment. Il y sera aussi question de cybersécurité, des nouvelles technologies appliquées à la santé, l'environnement et les énergies alternatives.