Les tests effectués jeudi dans la wilaya de Batna sur la première machine de taille des pierres précieuses de fabrication nationale ont été concluants, a indiqué le directeur du développement de l'artisanat au ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat traditionnel, Chokri Benzaârour. Conçues par une entreprise de fabrication de machines industrielles et accessoires de laboratoires de statut privé, les deux machines de taille des pierres précieuses testées «fonctionnent de manière satisfaisante», de l'avis des artisans présents, formés par des experts brésiliens», a indiqué à l'APS M. Benzaârour. L'initiative de cette entreprise «accompagnée par la Chambre de l'artisanat et des métiers (CAM) de la wilaya», a-t-il noté, «vient compléter le projet en cours dans la wilaya de Tamanrasset pour la formation de formateurs dans le métier de la taille des pierres précieuses dans le cadre d'un partenariat entre l'Algérie et le Brésil». Ces machines n'existent pas dans le pays du fait que c'est un métier nouveau dont «la promotion doit associer les médias», a estimé le même cadre central qui s'est dit «confiant» quant à l'avenir de ce métier, notamment après une expérimentation plus poussée des deux machines, pour le développement de la formation des jeunes tailleurs de pierres précieuses. Le directeur de développement de l'artisanat au ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat traditionnel a souligné que le partenariat algéro-brésilien dans ce domaine, qui prendra fin au premier trimestre 2017, a permis la création, à Tamanrasset, d'une école de formation dans la taille des pierres précieuses qui a bénéficié d'un don, par la partie brésilienne, de machines de taille des pierres précieuses. Les essais se sont déroulés en présence des présidents et directeurs des chambres de l'artisanat et des métiers (CAM) des wilayas de Batna, Guelma, Tamanrasset, Tizi Ouzou, Tlemcen et Aïn Defla, ainsi que d'artisans. Le directeur de la CAM de Batna, Smaïl Ramdani, a souligné, de son côté, que ce projet s'inscrit dans le cadre de «la valorisation de la bijouterie permettant l'émergence d'un pôle d'excellence de la bijouterie dans la capitale des Aurès».