La situation au lycée Machani-Rabah de la commune d'Ath Rached, à 25 km au sud-est de Bouira, ne fait que se corser. Plus d'un mois après la rentrée scolaire, les élèves et leurs parents ne voient rien venir de la part de la direction de l'éducation qui n'a pourtant de cesse de leur promettre de tout prendre en charge. Hier, les lycéens ont récidivé par un autre mouvement de protestation devant le siège de l'APC. Ils veulent que le premier responsable local s'implique et mette fin à leur calvaire, et surtout rétablir l'ordre au niveau de leur établissement qui est dépourvu de plusieurs commodités, lesquelles permettant aux élèves de suivre une année scolaire moins houleuse. Mis à part les trois enseignants en mathématiques qui ont été affectés la semaine dernière par la direction de l'éducation, rien d'autre n'a été fait pour assurer un début serein de scolarité. «Le lycée manque d'enseignants, d'agents de sécurité et de cantine. Si ça continue comme ça, notre année scolaire est menacée», soulignent les grévistes. Ainsi, le transport scolaire fait défaut dans la commune. Il faut souligner que l'établissement en question est situé en dehors du chef-lieu communal. Les lycéens qui habitent dans les différents villages de la municipalité ont du mal à arriver le matin à 8 h. les protestataires dénoncent l'immobilisme de la direction de l'éducation qui avait promis une prise en charge pour les doléances exprimées par les parents d'élèves et les lycéens. Depuis le début de la rentrée scolaire, ce lycée a été fermé à plusieurs reprises par les élèves et leurs parents.