Il s'agit d'un lieu qui servira pour toutes les générations, celles qui sont passées, celle d'aujourd'hui et celle de demain. La date du 26 janvier 2017 sera marquée d'une pierre blanche dans l'histoire du sport algérien. Elle restera à jamais comme celle qui a vu l'inauguration du musée olympique algérien, un site qui va faire la fierté du mouvement olympique et sportif algérien. Il faut rendre hommage au Comité olympique algérien d'avoir eu une si belle idée pour doter la capitale d'un lieu qui raconte l'histoire de notre patrimoine sportif. Tous les athlètes devraient le saluer pour une telle initiative d'autant que des musées olympiques il ne devrait pas y en avoir beaucoup à travers le monde. Le terrain que le COA a acheté dans la commune de Sidi Mhamed a servi de cadre pour une œuvre d'utilité publique et d'intérêt général. Son site est d'autant plus intéressant que le musée olympique jouxte deux grands lieux du sport algérien, la salle Harcha et le Complexe Ghermoul (ex-Groupes laïques). Il s'agit d'un immeuble construit sur neuf niveaux (un sous-sol, un rez-de-chaussée et sept étages) par une entreprise turque, qui a réussi le tour de force de le réaliser en une année. Cette entreprise, que dirige Ibrahim Ipek, a non seulement construit l'édifice mais a contribué à le financer à hauteur de 50%. «Par amitié et fraternité avec les Algériens mais également en tant que partenaire du Comité olympique algérien», nous a dit Ibrahim Ipek. Le coût de la construction a été estimé à quelques 50 milliards de centimes. Le COA y a engagé 23 milliards, le Comité international olympique, 2 milliards et l'entreprise turque a financé le reste. Le site occupe un espace de 521 m2. Le sous-sol a été aménagé pour accueillir une bâche à eau, des locaux techniques et un parking, les deux premiers niveaux, rez-de-chaussée et premier étage, sont consacrés aux musée olympique. Une médiathèque est installée au deuxième étage, alors que le troisième étage est occupé par un restaurant. A partir du quatrième étage et jusqu'au septième, on trouve un hôtel réparti en 24 chambres doubles et 4 chambres triples. S'agissant du musée, il comporte de nombreux objets ayant appartenu à de grands champions algériens qui ont pris part à des Jeux olympiques. Enfin, quoi de mieux que l'acte d'avoir confié la direction du site à celui qui restera comme un symbole pour le sport algérien, le premier sportif algérien ayant pris part à des Jeux olympiques (en 1964 à Tokyo), à savoir Mohamed Yamani. La cérémonie d'inauguration, qui a eu lieu jeudi en début d'après-midi, a été rehaussée par la présence du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, mais également celle du président de l'ACNOA et membre du CIO, l'Intendant général, Lassana Palenfo, des présidents de Comités olympiques de pays africains, des champions olympiques comme Nouria Benida Merrah, Mohamed Allalou, Abderahmane Hammad ainsi que de nombreux présidents de fédérations sportives qui ont répondu à l'invitation que leur avait lancée le président du COA, Mustapha Berraf.