Le premier jour du Bac s'est déroulé dans des conditions plutôt ordinaires, loin de toute pression ou incidents majeurs. Le seul cas à déplorer est la fuite du sujet de mathématiques de la filière lettres qui s'est produite quelques minutes après le début de l'épreuve. Cette fuite n'a pas eu de répercussion sur le déroulement de l'examen, ne pouvant provoquer aucune triche puisqu'elle s'est produite après le début de l'épreuve et que les candidats étaient tous en classe. Cependant, c'est la crédibilité du Bac qui est engagée avec une telle fuite, malgré toutes les mesures prises pour sécuriser l'examen. Les syndicalistes craignent une fuite des sujets avant le début des examens dans les prochains jours, ce qui portera un coup fatal à la crédibilité de l'épreuve et ne manquera pas de provoquer une catastrophe similaire à celle de l'année passée. Au ministère de l'Education nationale, on exclut toute fuite de sujet tout en affirmant que le risque zéro n'existe pas. Plusieurs mesures ont été prises pour sécuriser l'examen, dont l'interdiction des téléphones portables, des outils numériques, des écouteurs, des antisèches, etc. Mais si une fuite du sujet a été rendue possible hier, c'est qu'il y a une faille. Le premier jour de l'examen a été marqué également par l'ouverture d'un faux site de l'Office national des examens et concours (Onec). Hébergé en France, le site a été créé par un ressortissant marocain, Mohamed Rekkaci, via une agence de communication dénommée ODH, selon TSA citant une source sûre. Selon la même source, le site vise à perturber le déroulement des épreuves du Baccalauréat, dans l'espoir de rééditer le scénario de fuite massive des sujets qui a provoqué un scandale en 2016.