Arrêtez vos dérives, «Bouteflika recadre sévèrement Tebboune» , ou encore «Fin de mission pour Tebboune ?», ce sont autant de titres de la presse nationale pour commenter ce qu'il convient désormais d' «Affaire Tebboune» qui a fini par faire réagir le président de la république qui a, selon Ennahar Ordonné de «cessez le harcèlement» contre les homme d'Affaire. C'est le titre de une justement du quotidien Ennahar qui relève que le président a demandé à «mettre fin à l'anarchie née des dernières initiatives» des initiatives faut-il le préciser qui «déconstruisent» tout ce qui a été fait avant sa nomination à la tête de l'exécutif. «Malgré de sévères rappels à l'ordre, M.Tebboune s'obstine» , fait observer l'Expression dans sa une sous la plume de son directeur de la publication. «Sa démarche censée se confondre avec le Programme du président de la République, grille tous les feux rouges et s'engage dans un sens interdit », note encore l'expression pour qui estime qu'à cause de la démarche de Tebboune, «l'Algérie vient d'être collectivement atteinte. Le soir d'Algérie qui considère les «remises à l'ordr»e de Bouteflika comme «une fin de mission pour le Premier ministre, relève que le président a fait savoir qu'il a «reçu des rapports faisant état d'instructions verbales pour bloquer certains investissements (…) qu'il a reçu des rapports faisant état de pressions sur les walis pour accélérer les projets de logements LPP (…)» mais surtout que «le Président Bouteflika a ordonné au gouvernement de cesser de faire de la publicité pour ses propres activités» et a «ordonné au gouvernement de débloquer immédiatement les marchandises bloquées au niveau des ports». La presse électronique n'est pas en reste en commentant largement la dernière sortie du chef de l'Etat à travers laquelle il somme le premier ministre qui bloque tout, d'arrêter sa démarche qui nuit à l'image du pays. Tebboune est accusé de «prendre des décisions anarchiques» , de se livrer à «un véritable harcèlement contre les opérateurs économiques, de mener une politique qui donne une image négative de l'Algérie aux observateurs étrangers, d'exercer des pressions sur les walis, d'envoyer des instructions verbales aux responsables des banques», relève d'abord le site Algérie 1 avant d'estimer que «cette longue liste de griefs présidentiels contre le Premier ministre, eu égard au contexte politique actuel, ne signifie pas autre chose qu'une condamnation à mort politique de Tebboune. Cloué ainsi au pilori, il n'est plus en capacité politique et morale de continuer à diriger le gouvernement», tranche le journal en ligne. De son côté le journal Tout sur l'Algérie relève que les instructions de Bouteflika sont «urgentes» et estime qu'elles sont en partie liées aux mesures sur les importations. M. Tebboune a en effet, depuis son installation, fait dans « la déconstruction» de tout ce qui semblait marcher. Par sa méthode qui a montré ses limites, s'est attelé à «fuiter» à travers certains canaux que tout ce qu'il fait c'est «d'appliquer le programme du président» alors qu'en réalité il mène une «guerre» contre ce dernier.