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Mange que je te mange…
DéCRYPTAGES
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 08 - 2009

Le retrait des forces US des centres urbains irakiens est-il à l'origine du regain de violence que la vieille Mésopotamie a failli oublier à jamais ? En plus du fait que durant le jeûne musulman la doctrine salafiste ordonne aux djihadistes locaux l'intensification de leurs actes de barbarie contre les civils, la situation politique actuelle n'est pas favorable à l'instauration immédiate d'un climat de paix et de sécurité.
Au-delà de ce constat, et bien qu'il existe au sein même de la jeune police irakienne des corruptibles prêts à lever la barrière au passage de camions bourrés d'explosifs, les choses sont un peu plus compliquées qu'elles n'en ont en l'air. On aura beau crier sur le dôme de la Maison Blanche que le système saddamiste est mort, il se trouve toujours des baathistes qui tentent de lui réinsuffler une âme.
Et dans cette laborieuse reconquête du pouvoir par la minorité sunnite, les vieux fidèles à l'homme aux mille sosies croient que l'actuel contexte politique interne et régional est favorable à de véritables percées. Quel que soit le camp d'où elle peut venir, chaque nouvelle déstabilisation sert la cause de feu Hussein Tikriti.
Les GI'S se redéploient en dehors des villes, la majorité politique chiite crée une nouvelle alliance sans le parti de Nouri El Maliki, la branche armée locale d'Al Qaïda se déchaîne avant la rupture du jeûne…
Tous les coups sont permis quand le pouvoir en place doit être amené à couper la branche sur laquelle il est assis. Sinon sur celle que les «libérateurs» lui ont choisie. Bien qu'affaibli par le coup de poignard que ses frères chiites lui ont planté dans le dos, le Premier ministre irakien n'a pas perdu de vue ses ennemis de l'autre camp, celui des baatho-sunnites.
Certains de ses membres se seraient réfugiés en territoire syrien voisin après avoir commis des actes de violence. Pour protester contre ce fait que le gouvernement de Baghdad croit avéré, il a décidé de rappeler son ambassadeur à Damas.
La Syrie fera de même, ce n'est pas le chiite El Maliki qui marchera sur sa patte blanche. Car toutes les accusations de la coalition quant à l'infiltration d'éléments armés via sa frontière ne feraient partie que de cette vieille controverse sans intérêt aucun.
L'Alaouite Bachar El Assad aurait mieux à faire que de chercher à déstabiliser ou à contrecarrer l'influence des chiites d'Irak.
En bon allié fidèle, le président syrien s'est rendu chez leurs frères chiites d'Iran pour féliciter Ahmadinejad pour sa réélection et, comme l'espère tant la France, appuyer la libération définitive de l'universitaire Clotilde Reiss. C'est dire que le régime de Damas est en train de poursuivre ce qu'il a entrepris au lendemain de menaces occidentales précises qui l'ont visé directement sans aucun détour.
Toutefois, il ne faudrait pas que les Occidentaux s'amusent à trop lui demander. Surtout s'il s'agit d'expulser les chefs politiques du Hamas palestinien ou de tourner le dos à l'Iran dont l'armée nourrit depuis trois jours ses tirs à la frontière irakienne.
S'agit-il d'une réponse à un quelconque mouvement de troupes US repéré de l'autre côté de la frontière ou d'une réplique dissuasive anticipée afin de signifier clairement à l'ennemi, qui écoute aux portes, que la République islamique d'Iran est bien capable de défendre seule son intégrité territoriale ?
Sans l'aide de la Syrie que Nouri El Maliki accuse d'être une base-arrière des terroristes qui quittent tranquillement l'Irak. Ce qui est certain, ce n'est pas un vent fort du désert qui a fait ouvrir grandes les portes des installations nucléaires iraniennes ou qui a fait tourner la page contenant l'option militaire qu'Israël est en train de relire méticuleusement.


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