Des classes de certains établissements scolaires, au chef-lieu de wilaya et dans d'autres communes, qui devaient être aménagées et achevées avant la rentrée scolaire, sont malheureusement toujours en chantier. Une situation qui déplaît énormément aussi bien aux parents d'élèves, qu'aux éducateurs. C'est le cas des écoles qui ont été ciblées pour bénéficier de travaux de restauration, vu l'état vétuste des murs et du sol. Ces derniers ont été programmés depuis plusieurs mois, mais accusent malheureusement un retard. Citons les écoles Goumiri Abdelkader, située à Sidi Djilali et Ibn El Baytar dont les élèves ont été transférés vers deux autres écoles. Les enseignants se retrouvent ainsi avec des classes surchargées de 40 élèves, difficiles à gérer et sans l'espoir de réaliser de bons résultats en fin d'année. D'ailleurs, c'est le point qui préoccupe le plus les parents d'élèves. Selon les responsables de la direction de l'éducation locale, c'est la direction de la Dlep qui est à l'origine de cette lamentable situation. Elle n'aurait pas respecté les délais de réalisation. L'école Assouli connaît toujours des travaux d'aménagement, ce qui a mis l'ensemble des professeurs dans l'embarras. À voir la cour et les classes en chantier, élèves et enseignants sont démotivés. A l'école Saddouki Mohamed, dans la commune de Mérine au sud de la wilaya, la construction de six classes a été programmée depuis des années pour remplacer celles qui ont été démolies en 2008 pour vétusté. Cet établissement scolaire construit depuis près de 80 ans n'a jamais connu de travaux d'aménagement ou de restauration. Le problème a été soulevé à maintes reprises par les habitants de la région, et des recommandations ont été données aux services concernés pour commencer les travaux, mais en vain. Les parents d'élèves s'inquiètent de plus en plus pour l'avenir de leurs enfants, alors que les enseignants sont pris en otage et obligés de travailler dans des conditions difficiles.