Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) organise, du 12 au 17 juillet prochain, son université internationale d'été dans la wilaya côtière d'Aïn Témouchent, dans l'Ouest du pays, nous a indiqué Meziane Meriane, secrétaire général du syndicat. Au programme de cette rencontre de cinq jours figurent des conférences et des communications, la projection de films et de documentaires, des soirées poétiques ainsi que des interventions des invités étrangers. Les organisateurs ont aussi concocté un circuit touristique pour les participants notamment pour ceux venus de la Tunisie, du Maroc, de la France et de la République sahraouie. Le thème le plus important de cette «université» aux yeux de M. Meriane, est celui portant sur la lutte contre le travail des enfants en général. «Le travail des enfants et la lutte contre ce fléau seront à l'honneur», nous a précisé M. Meriane. Prévu pour la 3e journée, «le travail des enfants et la lutte contre ce phénomène» marqueront le 10e anniversaire de la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée le 12 juin de chaque année. En effet, ce thème est inscrit dans l'agenda de l'Internationale de l'éducation (IE), qui veut faire participer les syndicats d'enseignants dans le but de les encourager et de les associer aux activités organisées dans différents pays. Ce fléau que M. Meriane qualifie de «dramatique» fera l'objet d'une communication intitulée «Droit de l'enfant» qui sera suivie d'une projection du film «Kedache Ethabni» (combien tu m'aimes) de Fatma-Zohra Zemoum. La première journée sera marquée par l'allocution d'ouverture du SG du Snapest, suivie de celle du représentant de la Fédération syndicale mondiale (FSM) et celle des représentants des quatre pays participants. Il est à signaler que le choix de cette wilaya pour abriter cette université n'est pas fait par hasard. La position géographique d'Aïn Témouchent qui se situe à 60 km de la capitale de l'Ouest, Oran, ainsi que la beauté de ses paysages et ses plages sont derrière ce choix, selon M. Meriane. «C'est pour joindre l'utile à l'agréable», dira-t-il. Avant d'ajouter que «c'est une occasion de faire visiter à nos invités étrangers cette région».
