Les 17 familles sinistrées qui vivent dans des tentes au niveau de l'ancien Souk El Fellah de la ville de Tizi Ouzou depuis le séisme du 23 mai 2003, rejettent catégoriquement la décision de leur transfert vers le centre de transit de Oued Falli, situé à 5 km de la ville de Tizi Ouzou. Ils s'opposent farouchement à cette décision. Selon l'un des membres de ces familles qui vivent dans des conditions inhumaines depuis presque 11 ans, leur refus est motivé par plusieurs rasions. Les chalets sont jugés très exigus pour accueillir toute une famille, l'implantation de ce centre non loin d'une décharge publique fait craindre le pire aux 17 familles sur leur santé. L'autre inconvénient cité par les familles sinistrées : l'éloignement de la ville et surtout des établissements scolaires pour leurs enfants. Par ailleurs, les représentants de ces familles qui ont quitté leurs domiciles qui menacent ruine suite au tremblement de terre de 2003 réclament leur relogement dans des logements sociaux. «Nous avons passé plus de 10 ans dans des tentes et maintenant ils veulent nous recaser dans un endroit pire. Nous ne quittons pas les lieux sauf pour des logements dignes de ce nom», nous dira l'un des concernés.