Victime d'une grave blessure au genou droit durant l'intersaison (rupture des ligaments croisés), l'attaquant de l'USM Alger, Andria Charles, devrait se rendre aujourd'hui à Paris pour un contrôle médical. Le Malgache, qui progresse de jour en jour dans sa rééducation, espère retrouver les terrains dès le printemps. Le Temps d'Algérie :Qu'elles sont les dernières nouvelles d'Andria ? Andria Charles : Dieu merci, elles sont rassurantes. Je suis en train de suivre rigoureusement ma période de rééducation. J'essaye de travailler dur pour retrouver la compétition le plus tôt possible.Je ne ressens plus de douleurs au niveau de mon genou et je ne crois pas que je vais tarder à commencer à courir. Et vous comptez le faire quand au juste ? Je dois me rendre demain à Paris pour un contrôle médical (NDLR : aujourd'hui mercredi). Le chirurgien qui m'a opéré doit m'ausculter à nouveau pour voir l'évolution de la blessure. C'est à l'issue de cet examen qu'il pourra me donner ou non le feu vert pour courir. Comment vivez-vous cette longue absence des terrains. Gardez-vous encore le moral ? Les blessures font partie des aléas de la carrière d'un footballeur. J'ai déjà connu une blessure plus grave il y a deux années quand je jouais au Widad de Tlemcen. A l'époque, je suis resté éloigné des terrains pendant six mois et malgré cette longue absence, j'ai pu garder le moral car j'ai un mental d'acier.Et c'est justement cette force mentale qui me permet encore une fois de transcender cette épreuve difficile. J'espère que ce calvaire prendra bientôt fin. Bénéficiez-vous du soutien de votre club en cette période difficile ? Bien sûr. Les responsables de l'USMA m'ont mis dans les meilleures conditions possibles en vue d'une rapide guérison. Leur soutien moral et materiel m'a été d'un grand apport. Mais il n'y a pas que les dirigeants qui m'ont soutenu dans cette épreuve difficile. Les joueurs ainsi que les autres employés du club ont également été d'un grand réconfort pour moi.D'ailleurs, mes coéquipiers m'appellent souvent pour avoir de mes nouvelles à l'image de Ferhat, Khoualed, Tchico et Djediat pour ne citer que ceux-là. Et Courbis dans tout ça ? Avez-vous eu une discussion avec lui ? Oui, je l'ai vu l'autre jour. Il est venu prendre de mes nouvelles pour savoir quand est-ce que je pourrais reprendre la compétition. Il a voulu me rassurer en me faisant savoir qu'il compte sur moi au même titre que tous les joueurs de l'USMA. D'après vous, votre retour à la compétition est prévu pour quand ? Je ne peux pas me prononcer tant que je n'ai pas encore effectué ce contrôle médical. Mais je pense que si je me remets à courir prochainement, je pourrais rejouer en mars. C'est ce que j'espère en tout cas, surtout que le club vient d'engager un nouveau kiné pour remettre sur pied les blessés. L'USMA a connu des hauts et des bas au début de la saison, mais avec l'arrivée de Courbis, elle carbure fort. Comment jugez-vous le niveau actuel de votre équipe ? Je pense que l'USMA est sur une courbe ascendante. Courbis a su apporter beaucoup de rigueur à notre équipe et les résultats sont là pour le prouver. L'équipe est certes en nette progression, mais elle peut être encore meilleure à l'avenir, car nous disposons d'un très bon groupe qui pourra gagner des titres cette année Inchallah. Durant votre absence, l'attaque de l'USMA ne s'est pas montrée tellement percutante puisqu'elle a inscrit pour le moment 28 buts en 17 matches toutes compétitions confondues. Avez-vous l'impression que les Usmistes attendent votre retour avec impatience ? Oui, peut-être, puisque tout le monde au club suit avec attention ma convalescence. Ça me pousse à travailler encore plus pour retrouver rapidement la compétition et apporter le plus qu'attend de moi mon club. Franchement, j'ai hâte de rejouer pour mettre mes qualités au service du collectif de l'USMA.En plus de jouer les premiers rôles en championnat, l'USMA est qualifiée pour la coupe d'Algérie ainsi que la coupe arabe. En plus, le club va entrer en lice en coupe de la CAF en mars prochain. En d'autres termes, votre retour à la compétition risque d'intervenir às un moment crucial de la saison… Je suis conscient que si je rejoue d'ici trois mois, soit durant le printemps, je pourrais participer à plusieurs matches décisifs de mon équipe.Car c'est à partir du mois de mars que les choses sérieuses commencent. Mais je ne veux pas précipiter les choses.Pour le moment, je ne songe qu'à ma période de convalescence. J'espère qu'elle sera de courte durée.