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«On promet d'être aussi bon que le festival d' Avignon»
LES ORGANISATEURS DU FITA DRESSENT LE BILAN
Publié dans L'Expression le 31 - 10 - 2011

M. Brahim Noual préférera sans doute laisser le soin au représentant du ministère de la Culture de l'annoncer officiellement lors de la soirée de clôture qui a eu lieu hier. «Si la ministre de la Culture n'a pas changé d'avis, ce sera annoncé officiellement à la soirée de clôture», a confié en aparté Omar Fatmouche dans une déclaration informelle. Après 10 jours de festival, le comité d'organisation a choisi et cru bon de faire le bilan sur cette manifestation qui a drainé lors de sa 3e édition une vingtaine de troupes et compagnies théâtrales représentant 14 pays du 20 au 30 octobre en cours.
Brahim Noual et Omar Fatmouche ont formulé le voeu d'organiser l'an prochain un meilleur festival où régneront une meilleure qualité des productions et des rencontres dans un espace assidûment convivial. Ils en donnent pour preuve encore une fois, l'engouement du public qui s'est bousculé durant ces derniers jours en masse. «C'est un bon signe qu'il y ait un public aussi assoiffé de spectacle, ça nous donne à réfléchir. Nous avons fait ce qu'on a pu et nous assumons nos insuffisances et lacunes», a déclaré Omar Fatmouche.
Brahim Noual, pour sa part, a souligné encore une fois la pleine intelligence de cette ville des Hammadites et ses capacités tout en déclarant être surpris par l'ouverture d'esprit de cette jeunesse et la richesse de ses revendications culturelles. Il reconnaitra les quelques incohérences qui ont émaillé cette édition, notamment les mécanismes dus principalement à la délocalisation du festival cette année, alors que les invités pensaient venir à Alger.
Au-delà de l'émotionnel, Brahim Noual plaidera pour la capitalisation pragmatique de toutes les énergies prenant en compte surtout la fierté qui émane des habitant de la ville de Yemma Gouraya. «Si on se met tous d'accord c'est pour que le théâtre vive!» a-t-il déclaré.
Un festival, a estimé le directeur du TRB, c'est d'abord et avant tout les espaces et les infrastructures d'accueil, c'est aussi l'authenticité des lieux de représentation. Il proposera aussi de faire sortir le théâtre de son espace traditionnel clos pour le projeter en dehors de ses murs et d'aller ainsi vers le public là où il se trouve. Bien qu'admettant son bonheur de voir cette 3e édition du Fita se dérouler dans de bonnes conditions, Brahim Noual estimera que des efforts à fournir restent encore à faire dont celui de trouver de nouveaux espaces d'expression pour nos artistes. Ces derniers qualifiés de «stars» pour certains, sont pour lui l'étendard grâce auquel ce festival devra grandir. Evoquant le public de Béjaïa, M. Noual l'a qualifié de «conscient, pourvu du sens de la citoyenneté».
Revenant au festival, il admettra la présence de certaines «insuffisances», et «incohérences», dues au jeune âge du festival qui a, a t-il souligné, «l'espoir d'aller vers le meilleur».
En quête de nouveaux partenaires, il relèvera la nécessité de participer «à l'émancipation de la ville». Pour le choix des compagnies de théâtre présentes, des critères de sélection existent bel et bien selon lui, réfutant l'idée qu'elles soient ici par facilité.
Pour Omar Fatmouche, il ne fait aucun doute que le public bougiote est prêt à venir payer son ticket pour entrer. «En plus d'être un lieu de rencontres, le festival se doit d'être un lieu de commerce», a-t-il déclaré.
En effet, les festivals de par le monde sont là pour que des accords de coproduction soient signés et des contacts se fassent notamment... Monté en à peine deux mois, nous apprend-on, ce festival qui a ébloui la ville de Béjaïa a l'ambition «d'être aussi bien sinon meilleur que celui d'Avignon», a estimé M. Fatmouche.
En plus des représentations qui ont eu lieu à la grande, tout comme dans la petite salle du TRB, la Maison de la culture Taos Amrouche a elle aussi accueilli un colloque, mais également plusieurs ateliers dont celui de l'expression corporelle. Une vingtaine de jeunes ont profité de celui-ci et sont montés sur les planches, jeudi dernier, pour faire montre de leur apprentissage de la danse traditionnelle japonaise le No.
Bien qu'intéressant, il est par contre regrettable de signaler un peu la marginalisation des artistes de l'art de la parole qui selon les dires de certains de leurs membres, ne sont pas très bien considérés réduisant hélas la valeur de leur culture ancestrale à du pur folklore de rue.


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