La directrice de l'éducation à Bouira multiplie, cette année, les efforts pour remédier à un déficit endémique en matière d'encadrement. Ayant hérité d'une situation peu reluisante, la nouvelle direction installée par le président de la République, fait montre de persévérance et d'abnégation à telle enseigne que les irrégularités, les passe-droits, pot-de-vin qui émaillaient la gestion de «secteurs stratégiques» il y a deux ans, n'ont pas droit de cité aujourd'hui. En effet, le problème des sortants de l'ITE, dont la situation professionnelle était compromise, a été réglé. Et ce, suite à la réunion organisée par la direction de l'éducation à l'institut technologique de l'enseignement (ITE) le 19 septembre écoulé. 40 postes budgétaires furent ouverts aux enseignants (diplômés de l'ITE), recrutés auparavant à titre contractuel. La régularisation de la situation professionnelle de ces enseignants témoigne de la volonté réelle d'assurer la carrière des sanctionnés par des diplômes universitaires option enseignement, éducation. Par ailleurs, et en vue de pallier le déficit criard constaté dans le corps enseignant, palier secondaire, et créer des opportunités de recrutement pour les sortants de l'ENS, ladite direction a pris langue avec les diplômés et les différents établissements secondaires en vue de dresser un tableau mettant en exergue le nombre de postes vacants en proportion avec le nombre de postulants au poste d'enseignant au secondaire. Plusieurs diplômés de l'ENS ont poussé un ouf de soulagement, accueillant dans l'allégresse leur nomination. Vu l'offre pléthorique en diplômés, il relève de l'utopie de caser tous ces postulants. Néanmoins, la directrice a préconisé aux malchanceux des recrutements contractuels. Formule reconduite et ce, en prévision de nouveaux postes budgétaires. En somme, il est judicieux de constater que le mouvement opéré par les officiels au niveau des directions de l'enseignement a porté ses fruits, tel le recrutement des diplômés universitaires. Il faut ajouter à cela la relance dans la construction de nouvelles infrastructures éducatives et le réaménagement de plusieurs autres. La solidarité scolaire avec les couches défavorisées s'est étendue pour toucher plusieurs régions. Autant d'efforts déployés par l'Etat algérien pour assurer à nos élèves une parfaite rentrée scolaire.