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L'indignation contre le soporifique du football
LES JEUNES AU BRESIL
Publié dans L'Expression le 24 - 06 - 2013

On comprend que les jeunes Brésiliens, Turcs, mais aussi Algériens soient scandalisés et le font savoir
«Le soccer est plus fort que les personnes mécontentes» Sepp Blatter président de la Fifa
Un raz-de-marée à la dimension de cet immense pays, celui des jeunes Brésiliens qui protestent en nombre contre la vie chère, le chômage. La défaillance dans la santé, l'éducation et les transports. Parti de rien, le mouvement sans tête inquiète au plus haut point Dilma Roussef qui peine à convaincre.
Quelques mots sur le Brésil
Le Brésil est le pays le plus vaste et le plus peuplé d'Amérique latine. Avec une superficie de 8.514.876 km2 et une population d'environ 194 millions d'habitants en 2012, c'est aussi le cinquième pays du monde par la superficie et par le nombre d'habitants3. En 2011, le Brésil est la sixième puissance économique mondiale (devant le Royaume-Uni4) avec un PIB de 2517 milliards de dollars. Il couvre la moitié du territoire de l'Amérique du Sud, Le 27 octobre 2002, l'ancien syndicaliste Luiz Inácio Lula da Silva remporta l'élection présidentielle. Il fut réélu le 28 octobre 2006. Dilma Rousseff, première femme présidente du Brésil, élue le 31 octobre 2010, a succédé le 1er janvier 2011 à Luiz Inácio Lula da Silva. Elle est également membre du Parti des travailleurs. Le pays sort du marasme économique, accède au statut de puissant pays émergent, grâce à la création d'un grand marché intérieur qui attire les capitaux étrangers et les industries d'exportation suite au retour de la confiance des banques et la stabilisation de la monnaie du pays. (1)
Cependant, le Brésil est le pays des contrastes, c'est à la fois celui des favelas, immenses bidonvilles, mais aussi celui des immenses building de Rio de Janeiro. Les ségrégations sociale et raciale existent de facto entre les pauvres des bidonvilles et les familles les plus riches. (...) Elu sur un programme de réduction des inégalités sociales, le président Lula a lancé le 30 janvier 2003 le programme «Faim zéro» afin d'éliminer la faim au Brésil. Dans ce programme s'inscrit la bolsa família, qui lie le versement d'une somme d'argent aux familles pauvres à la scolarisation de leurs enfants. Ce programme a touché en 2006 près de 30% de la population. Propriétaire d'une sophistication technologique, le pays fabrique des avions, des sous-marins en plus d'être impliqué dans la recherche spatiale, ayant un centre de lancement pour les véhicules légers et d'être le seul pays de l'hémisphère Sud à intégrer l'équipe de construction de la Station spatiale internationale (ISS). Il est un pionnier dans la recherche de pétrole en eaux profondes, d'où 73% de ses réserves, et est le premier pays capitaliste à rassembler sur son territoire, les dix plus grands constructeurs automobiles.(1)
Le Brésil, un pays où les jeunes en ont marre du foot
Pourtant, malgré ces avancées, des anomalies criantes sont latentes en matière d'éducation de santé. C'est aussi la place du foot dans la société brésilienne. La corruption et les enrichissements douteux dans ce domaine ont exaspéré une jeunesse qui peine à trouver sa place. La contribution suivante explique justement le pourrissement: «Tout est parti d''un ticket de bus, les manifestations contre le coût du Mondial 2014 - et les violents affrontements qui ont suivi - sont tout sauf une surprise. Depuis 2007 déjà, date de l'attribution de l'organisation au Brésil, le sujet est un puits à controverses. La hausse de 7% du prix des tickets d'autobus et la facture de 15 milliards ne sont que les deux gouttes d'eau qui ont fait déborder le stade. «Coupe du monde de merde», «racket pur et simple», «le pire reste à venir»... L'ancienne légende du foot auriverde, Romario, s'époumone depuis 2011.(...) Le très populaire député de Rio de Janeiro a pris ainsi, et assez opportunément, la tête de la contestation. Fabio Juppa, grand reporter au quotidien O Globo, reconnaît, sarcastique, la patte du politicien: «Il dit ce que le peuple pense et veut entendre, à savoir que le gouvernement est incapable de conduire de grands projets avec la transparence nécessaire.» Selon un sondage réalisé par le plus grand magazine du pays, Veja, 76% des Brésiliens estimaient déjà en 2011 que ce Mondial serait celui de la corruption.» (2)
Justement à propos du soporifique du foot, le cri du coeur des manifestants rapporté par Micheline Ladouceur est édifiant: «Je me fiche du foot, je veux santé et éducation.» Des milliers de Brésiliens, écrit-elle, ont manifesté à Rio de Janeiro devant le stade Mané-Garrincha en dénonçant le coût astronomique des dépenses pour le Mondial, officiellement 15 milliards de dollars pour le Mondial aux dépens des programmes sociaux et de l'accessibilité à un logement. Le prix des aliments est en forte hausse. Depuis 2012, le prix des fruits et des légumes a augmenté de 33%. (...) Plus de la moitié de la population appuie les manifestations. (55% selon un sondage du quotidien La Folha de Sao Paulo). Des manifestations d'une telle ampleur ne s'étaient pas vues depuis 1992 alors que la population exigeait l'impeachment de Collor de Mello dénonçant alors la corruption du gouvernement(...) Le gouvernement brésilien a averti lundi 17 juin qu'il ne permettrait pas que des manifestations perturbent la Coupe des Confédérations de football, juste avant de nouveaux rassemblements pour protester contre l'augmentation du prix des transports publics et le coût du Mondial 2014.» (3)
La réaction d'affolement du pouvoir
La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a promis vendredi dans un discours à la nation de recevoir ́ ́les leaders des manifestations ́ ́ et d'oeuvrer à un ́ ́grand pacte pour améliorer les services publics ́ ́. ́ ́Je veux répéter que mon gouvernement écoute les voix démocratiques qui réclament le changement ́ ́, a déclaré Mme Rousseff. ́ ́Je vais inviter les gouverneurs, les maires des principales villes, à former un grand pacte autour de l'amélioration des services publics ́ ́, a dit la présidente. Elle a cité des ́ ́transports en commun ́ ́ de qualité à des tarifs justes ́ ́, la santé, et l'éducation.
«La présidente brésilienne a annoncé qu'elle recevrait ́ ́les leaders des manifestations pacifiques, les représentants des organisations de jeunes, des syndicats, des mouvements de travailleurs, des associations populaires ́ ́. ́ ́Nous avons besoin de leur contribution (...) de leur énergie et créativité, de leur pari sur l'avenir et de leur capacité à remettre en question les erreurs du passé et du présent ́ ́, a-t-elle souligné. Mme Rousseff a estimé que le Brésil avait besoin d' ́ ́oxygéner ́ ́ son ́ ́système politique ́ ́ pour le rendre ́ ́plus perméable à l'influence de la société ́ ́ et de trouver des ́ ́moyens plus efficaces pour combattre la corruption ́ ́. Promettant que le Brésil allait réussir ́ ́une grande coupe du Monde de football, elle a répondu aux critiques des manifestants sur les dépenses colossales engagées pour l'organisation du Mondial l'an prochain. ́ ́Je veux clarifier que l'argent dépensé pour les stades par le gouvernement sera dûment remboursé par les entreprises et les gouvernements des Etats qui les exploiteront ́ ́ dans l'avenir, a-t-elle dit. ́ ́Je ne permettrai jamais que les deniers du gouvernement fédéral (...) négligent les secteurs prioritaires comme la santé et l'éducation ́ ́, a-t-elle assuré».(4)
L'ombre de Lula
D'aucuns s'interrogent sur la pertinence du retour de Lula. La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a rencontré mardi 18 juin son prédécesseur, le toujours très populaire Luiz Inacio Lula da Silva. Lula, qui a quitté le pouvoir en 2011 avec une cote de popularité proche de 80%, a su rester une personnalité très influente dans son pays. (...) Faire appel à son illustre prédécesseur peut avoir plusieurs avantages pour une Dilma Rousseff en grande difficulté. ́ ́Lula a une longue expérience politique, faite de pragmatisme et de négociation ́ ́, insiste Stéphane Monclaire, maître de conférences à Paris 1 et spécialiste du Brésil. ́ ́Il vient du monde syndical, et a toujours su faire une analyse juste de la situation de son pays, qu'il connaît très bien ́ ́. Une qualité d'empathie que même les journaux d'opposition lui reconnaissent. A cela s'ajoutent le charisme de l'ancien, à l'inverse d'une Dilma Rousseff, plus froide et technocratique. ́ ́Pour elle, c'est un peu comme faire appel au vieux sage' ́ ́, souligne Stéphane Monclaire. (...) Pour les Brésiliens plus âgés, la reconversion de l'ancien président en pompier social peut apparaître comme surprenante. L'ombre de Lula pourrait cependant rapidement nuire à sa dauphine. ́ ́Si Lula peut tranquilliser les classes populaires, il n'est pas non plus une aspirine. Il ne peut pas à lui tout seul faire baisser la fièvre ́ ́.»(4)
La jeunesse pour une remise en cause de l'Ordre des «anciens»
Curieusement, on croit revivre les «mai 68» européens, une jeunesse baignant dans le plein emploi après les «trente glorieuses» mais qui veut mettre en l'air le système ancien aidé en cela par une machine du diable Internet et les réseaux sociaux dont les immenses possibilités déstabilisatrices de l'ordre de Papa n'ont pas fini d'être exploitées.
Jean-Marcel Bouguereau écrit: «(...) Comme dans les années soixante, où Berkeley faisait écho à la France de Mai 68, à celle de Berlin et de Rudi Dutschke, elle donne naissance à une contestation libertaire, sans chefs ni programme, comme celle des indignés de Wall Street, des révoltés de la place Taksim ou ceux de la place Tahrir. Est-ce un hasard si le footballeur Pelé, interpellé par les manifestants, a répliqué sur son compte Twitter pour dire qu'il était ́ ́à 100% en faveur de ce mouvement pour la Justice au Brésil ́ ́? (...) Il faut se méfier de l'eau qui dort. Le Brésil traversait un moment d'euphorie sans précédent. Il s'était hissé dans la cour des grands. Tous les indicateurs étaient au vert: l'espérance de vie, la mortalité infantile, l'indice mesurant les inégalités proche de celui des Etats-Unis. Et lorsque, voilà dix jours, ont commencé les premières manifestations contre la hausse des transports, personne ne s'était méfié. La classe politique ne comprend pas, ne reconnaît plus ses enfants, car c'est sa jeunesse qui manifeste contre le coût faramineux des préparatifs du Mondial de foot, dont l'organisation, justement, venait couronner les performances du pays. Comme en Turquie, où l'essor économique du pays avait fait surgir de nouvelles aspirations, la jeunesse brésilienne demandait son dû avec un ton inhabituel, un radicalisme nouveau, dénonçant désormais la précarité des services publics, la santé et l'éducation, la corruption de la classe politique, mais aussi demandant un ́ ́réveil ́ ́ de ce Brésil. Grâce à cette expansion, l'équipement du pays en ordinateurs était passé de 12% en 2001 à 50% l'an passé, plus que le taux mondial. Et cette nouvelle génération nourrie par Internet n'est même pas reconnaissante!» (5)
Allant dans le même sens, Juan Arias du journal El Pais semble ne pas comprendre ces «enfants gâtés». Il écrit: «Le Brésil connaît des manifestations inédites dans tout le pays. Le correspondant d'El País au Brésil y voit une crise d'adolescence de la jeunesse, qui exige de véritables changements - quitte à bousculer le modèle économique hérité des années Lula. (...) Mais les enfants ont grandi. Ils en savent plus sur la vie et la politique que leurs parents et ils maîtrisent mieux le labyrinthe endiablé des technologies de l'information. Et les enfants ont commencé à poser des questions à leurs parents. Des questions parfois très embarrassantes. Pire, ils ont été jusqu'à les contredire. Et même jusqu'à leur reprocher de ne pas leur avoir donné assez, quand ils ne leur jetaient pas au visage qu'ils ne leur avaient rien donné de bon, et que leur joujou ne marchait pas. Le pire fut sans doute cette impertinence propre à tous les enfants qui grandissent à l'égard de leurs parents. (...) Comble de l'ingratitude, ils ont commencé à dire qu'ils pouvaient ́ ́se passer du Mondial, mais pas de transports, d'écoles ni d'hôpitaux dignes de ce nom ́ ́.
Une protestation avec pour leader les réseaux sociaux
Comme ailleurs, les réseaux sociaux et Internet ont été plus forts et de loin que les partis politiques traditionnels qui eux-mêmes sont dans l'expectative. La difficulté de la présidente Dilma Roussef comme celle de Tayeb Recep Erdogan est qu'ils n'ont pas de mouvement structuré en face. Leur offre de dialogue avorte, car c'est chaque fois de nouvelles têtes. Assurément, il est possible de déstabiliser n'importe quel pays du Sud grâce à Internet, aux réseaux sociaux, ce qui s'est passé en Tunisie, en Egypte, en Syrie...en Libye..
Juan Arias nous décrit la technique de protestation et comment les ordres sont diffusés:
«Certains enfants ont poussé le manque de reconnaissance jusqu'à réclamer le départ de Dilma sur Internet. Et plus de 140.000 personnes s'étaient ralliés à cette demande dès le lendemain. Imagine-t-on un enfant en pleine crise de rébellion exiger le départ de ses parents du domicile familial? (...) Ils ont acquis leur autonomie et surtout ils jouissent d'une bien plus grande liberté. ́ ́Nous n'avons pas besoin d'appartenir à un parti pour nous indigner et protester ́ ́, pouvait-on lire ce matin sur Facebook. Selon un sondage, 80% des 65.000 personnes descendues dans la rue à Sao Paulo n'appartenaient à aucun parti.(...)» (6)
On comprend alors que les réseaux sociaux bruissaient de réactions dans l'ensemble, sceptiques au discours officiel à la nation prononcé par la présidente Dilma Rousseff. Tout comme le mouvement Occupy Wall Street aux Etats-Unis, c'est aussi au «système de gouvernance dans son ensemble» squatté par les anciens,que les jeunes qui veulent être respectés et écoutés en veulent. On l'aura compris, les anciennes organisations de masse sont dépassées: «Comme dans tous les autres mouvements de protestation de masse qui sont apparus ces dernières années, écrit Dorian Griscom, le mouvement du Brésil est à l'heure actuelle sans direction ou programme politique. (...) Mais cette année, avec la hausse des tarifs et le mécontentement grandissant, le mouvement a éclaté et s'est transformé en un mouvement de masse spontané. Il est à noter que les syndicats du Brésil (...), n'ont joué aucun rôle important dans les manifestations de masse. Déjà on voit apparaître ceux qui cherchent à faire une vertu de la confusion politique initiale, appelant à un mouvement «sans parti».(7)
Si on y ajoute le marécage de la corruption du football et des richesses scandaleuses de ceux qui ont jailli du néant, on comprend pourquoi les besogneux, ceux qui suent sang et eau pour faire des études, soient scandalisés - c'est d'ailleurs la caractéristique des pays du Sud - Les arrivistes sont mis en valeur par les pouvoirs pour endormir les jeunes au lieu de leur montrer d'autres références; ceux qui travaillent dur pour un salaire de misère. On comprend que les jeunes Brésiliens, Turcs, mais aussi Algériens, soient scandalisés et le font savoir.
1. Le Brésil Encyclopédie Wikipédia
2. http://www.sofoot.com/le-bresil-ce-pays-qui-en-avait-marre-du-foot-170589.html
3. Dr. Micheline Ladouceur http://www.mondialisation.ca/video-des-manifestations-pacifiques-sont-violemment-reprimes-par-la-police-au-bresol/5339427
4. http://fr.news.yahoo.com/br%C3%A9sil-pr%C3%A9sidente-dilma-rousseff-sadresse-%C3%A0-nation-053906800.html
5. Jean-Marcel Bouguereau http://www.lare publiquedespyrenees.fr/2013/06/22/bresil-la-revolte-des-enfants-de-lula,1137945.php
6. Juan Arias: http://www.courrierinternational.com/article/2013/06/21/les-enfants-rebelles-de-dilma-et-lula?page=all
7. Dorian Griscom http://www.mondialisation.ca/des-centaines-de-milliers-de-personnes-protestent-dans-tout-le-bresil/5339924


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