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Des interventions chirurgicales ajournées
FAUTE D'OXYGÈNE MEDICAL AU CHU D'ORAN
Publié dans L'Expression le 25 - 04 - 2016

Des proches de plusieurs patients crient à l'abandon
L'hôpital d'Oran souffre-t-il encore de la mauvaise gestion malgré les réformes lancées par le secteur de la santé?
Plusieurs services au Centre hospitalo-universitaire d'Oran vivent ces derniers jours au rythme de la disette de l'oxygène médical. Il s'agit entre autres du service des maladies pulmonaires, la maternité et le pavillon 14. Afin de permettre ne serait-ce qu'un tant soit peu l'activité du service chirurgical et même médical, les services pénalisés sont alimentés avec austérité à partir du petit stock dont dispose l'hôpital. Comme incidences nées des suites de cette rareté, plusieurs interventions chirurgicales qui avaient été programmées ont été ajournées au grand dam des patients nécessitant l'acte chirurgical en urgence.
Des proches de plusieurs patients crient à l'abandon. Cette situation tant contraignante, qui perdure depuis près d'un mois, n'est pas due à un simple fait du hasard. Des sources proches de l'hôpital indiquent que «cet établissement sanitaire serait surendetté auprès de son fournisseur principal, une entreprise allemande établie en Algérie et spécialisée dans la fabrication d'oxygène médical». Et d'ajouter en affirmant que «ladite entreprise a décidé unilatéralement de revoir à la baisse (désagréable) la fourniture dudit hôpital en cette matière dont la disponibilité en permanence et sans rupture est indispensable, notamment dans les services névralgiques comme celui des maladies pulmonaires, les blocs opératoires, le service de l'accouchement, la chirurgie pédiatrique, les urgences médico-chirurgicales etc».
Des sources officielles rassurent toutefois en indiquant que «la hiérarchie de l'hôpital s'est engagée à régulariser son fournisseur en s'acquittant des factures dont l'hôpital est redevable auprès de l'entreprise allemande». En somme, une telle disette n'est pas première en son genre. Dans plusieurs cas vécus auparavant, des patients sont allés jusqu'à se procurer ces petites bouteilles d'oxygène leur permettant de respirer normalement, à leurs propres frais en les acquérant auprès de l'entreprise allemande. C'est la totale étant donné qu'une telle transaction conclue entre le patient ou ses proches avec l'entreprise allemande n'a pas lieu d'être. Plusieurs leçons ont été tirées.
Comment en est-on arrivé à cette situation de surendettement? Est-ce que le budget alloué audit CHU ne suffit pas à couvrir ses besoins? Les réponses, devant assouvir la curiosité des malades et des hommes des médias ne sont-elles pas aussi programmées ne serait-ce que pour apaiser la situation, rassurer l'opinion publique et contenir son irritation? L'hôpital d'Oran, vieux de plus d'un siècle, souffre-t-il encore de la mauvaise gestion malgré la révolution des réformes lancées par le département de Abdelmalek Boudiaf? Là encore aucune réponse n'a été apportée. Contre toute attente, les responsables de la santé ne semblent pas vouloir tirer les enseignements nécessaires des expériences fâcheuses qu'a vécues l'hôpital Benzerdjeb.
Dans un passé qui remonte à quelques années, une simple coupure d'électricité a été fatidique envoyant à la mort quatre patients branchés aux appareils de réanimation. Quelques mois plus tard, la responsabilité a été endossée au directeur de garde et à un technicien assurant le suivi dans la nuit fatidique. Ces deux personnes ont été présentées et sacrifiées comme boucs émissaires dans une affaire qui n'a pas lieu d'être au regard du groupe électrogène de l'hôpital qui ne fonctionnait pas.
Aucun des services composant l'hôpital Benzerdjeb n'a connu des situations plus ou moins désagréables! D'autres situations ont été à la fois scabreuses et scandaleuses. A celles-ci s'ajoutent les pics de grève et des mouvements de protestation déclenchés suite à des conflits opposant les syndicats et l'administration ou encore contre les décisions du ministère de tutelle. Ledit hôpital a, en ce début du IIIe millénaire vécu au rythme d'une valse des directeurs généraux qui se sont succédé à sa gestion. En l'espace de deux ans, une dizaine de directeurs ont été installés, l'un après l'autre. Peu de temps après, ils ont été démis de leurs fonctions pour être remplacés par d'autres qui à leur tour ont été relevés de leurs fonctions peu après. Dans ces changements opérés de façon répétitive, aucune explication n'a été avancée. Là est toute la gestion qui a prévalu dans le secteur de la santé qui agonise alors qu'il est appelé à maintenir les hommes, les femmes et les enfants en vie, voire en bonne santé. A quand le retour de la stabilité dans le secteur réputé pour son titre de noblesse?


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