M. Messaoudi Hamidou, commissaire du Salon international du livre d'Alger, a animé hier un minipoint de presse à la Bibliothèque nationale d'El Hamma en l'honneur des journalistes qui ont couvert la 21e édition du Sila. Il était accompagné pour ce faire du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi qui annoncera le projet d'organisation d'un Salon du livre dédié à l'enfant en 2017. Un projet non encore officiel cela dit. «Il sera ouvert aux éditeurs algériens et si possible aux éditeurs étrangers. Ce sera probablement pour le printemps prochain» arguant toutefois que ce salon «ne viendra pas remplacer le Féliv». Le commissaire du Sila a avancé le chiffre d'un 1535.000 visiteurs. Le dernier chiffre global arrêté atteste de la fréquentation massive de ce salon dont il se dira encore une fois entièrement satisfait de par la tenue d'une programmation riche et varié. M. Messaoudi fera remarquer que toutes les critiques formulées par les journalistes seront prises en compte afin d'améliorer la prochaine édition qui se prépare d'ores et déjà «et ce, sur instruction du ministère de la Culture» laquelle se tiendra du 25 octobre au 04 novembre 2017 prochain. M. Mihoubi reviendra sur le nombres de livres qui ont été écartés par le comité de lecture cette année et qui s'élève à 131 livres. A ce propos il indiquera: «Pendant le salon, une dizaine de livres ont été signalés par le public. Des livres qui touchent à l'honneur des femmes.» Et de relever: «On a des demandes pour organiser des salons similaires dans d'autres régions du pays» et de déclarer «nous avons demandé aux 600 bibliothèques qui dépendent du ministère de la Culture de distribuer des cartes d'adhérents aux élèves». Pour rappel, 968 maisons d'édition de 50 pays ont pris part à ce rendez-vous, dont 290 algériennes. 35.000 ouvrages traitant de différents domaines ont été présentés aux lecteurs, avec une priorité pour les livres d'histoire, suivis de ceux du parascolaire pour les livres les plus vendus. Un salon dont le commissaire se dit «réussi» malgré sa coupe budgétaire allant jusqu'à 50%. Prix de la traduction Ibn Khaldoun-Senghor» L'universitaire algérien Brahim Sahraoui primé L'universitaire et traducteur algérien Brahim Sahraoui a reçu jeudi à Tunis le prix de la traduction Ibn Khaldoun-Senghor en sciences humaines pour 2016 au siège de l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (Alecso), annonce la presse locale. Le Prix créé par l'Alesco et l'Organisation internationale de la francophonie (Oif) est revenu à Brahim Sahraoui pour sa traduction du français vers l'arabe de l'ouvrage collectif «Philosophies de notre temps», dirigé par le sociologue et fondateur de la revue mensuelle «sciences humaines» Jean-François Dortier. Cette traduction est parue conjointement aux éditions El-Ikhtilef (Alger) et Arab Scientific Publishers, Inc (Beyrouth-Liban). Le jury, présidé par Zahida Darwiche Jabbour (Liban), secrétaire générale de la Commission nationale libanaise pour l'Unesco et l'Alesco, a salué la «qualité» de la traduction et le choix de l'ouvrage qui «illustre les idées de la philosophie occidentale contemporaine» et s'emploie à les faire connaître auprès du lecteur arabophone. Né à Sétif en 1958, Brahim Sahraoui, enseignant à l'université d'Alger 2 (faculté des langue et littérature arabes et des langues orientales) est actif dans le champ de la traduction, de la critique et des questions liées à la réflexion philosophique. «Analyse du discours littéraire» et «Le récit arabe ancien, genres, fonctions et structures», figurent parmi ses ouvrages consacrés à ces thèmes, alors que «L'homme de l'orientalisme» tiré de l'oeuvre du Français Daniel Reig, est une de ses traductions les plus distinguées du Français vers l'arabe.