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Qui veut détruire l'école publique?
EDUCATION NATIONALE
Publié dans L'Expression le 24 - 11 - 2016


La stabilité de l'école est menacée
Après une année plutôt calme, revoilà la contestation qui touche le secteur de l'éducation.
A quelques jours du premier anniversaire (29 novembre 2016) de l'entrée en vigueur de la charte d'éthique éducative, visant à instaurer un «climat de confiance et de stabilité» entre les différentes composantes de la communauté éducative, quel bilan peut-on tirer de ce premier accord entre la tutelle et les différents partenaires sociaux (syndicats, associations des parents d'élèves)? Avec l'arrivée de Mme Benghebrit à la tête du ministère de l'Education nationale, beaucoup d'espoir de voir enfin le secteur sortir du cycle infernal d'instabilité est né chez la grande famille éducative.
La nouvelle ère de stabilité, de réforme et d'enseignement de qualité, que Mme Benghebrit a pu inaugurer depuis son arrivée à la tête du département de l'éducation, en dépit des résistances plutôt idéologiques que professionnelles, est menacée aujourd'hui par les mouvements de grève déclenchés pour protester contre des décisions prises au plus haut niveau, qui ne concernent pas le département de Mme Benghebrit. Cette dernière, qui s'est proposée de prendre le relais, en qualité de représentante des fonctionnaires de son secteur auprès de qui de droit pour défendre les revendications des partenaires sociaux, notamment en matière de classification de l'enseignement comme une profession pénible, s'est vue devancée et dépassée par ses partenaires qui avaient déjà la main sur la gâchette du mouvement de grève. En dépit de l'existence d'une charte d'éthique éducative, le secteur de l'éducation n'en a toujours pas fini avec l'instabilité et ses répercussions négatives sur la scolarité des élèves. Même si ce texte de référence pour le secteur, une première dans ses annales, «ne constitue, en aucun cas, une entrave au droit de grève» pour les travailleurs du secteur, qui est un droit constitutionnel, il n'en demeure pas moins qu'il trouve ses fondements dans les textes fondamentaux régissant le secteur, notamment la loi d'orientation, la 08-04 du 23 janvier 2008. La charte a pour principe général le dégagement d'un consensus autour de quatre principes, à savoir: l'intégrité, le respect, la compétence professionnelle et la préservation de la stabilité au sein des établissements éducatifs.Après une année plutôt calme, hormis quelques petites perturbations sans grande ampleur relativement aux années précédentes, revoilà la contestation qui touche le secteur de l'éducation. Pourtant c'est une grève de plusieurs syndicats autonomes de la Fonction publique (30 corps), force est de constater, sur le terrain, que seuls trois secteurs, à savoir l'éducation, les collectivités locales et la santé sont réellement et partiellement touchés par cette grève de l'intersyndicale de la Fonction publique. De ces trois secteurs, c'est le secteur de l'éducation qui est le plus touché ou plutôt le plus perturbé, même si on est loin des grandes perturbations. Ce matin encore, depuis avant-hier lundi, soit trois jours de grève de l'intersyndicale, des milliers d'élèves en classe d'examen notamment (bac, BEM et 5ème), d'une partie des établissements scolaires, principalement les lycées, sont privés de leur droit à la scolarité. Décidément, le secteur de l'éducation n'en finit pas avec l'instabilité qui le gangrène.
En effet, même si l'on est loin des grèves des années de braise, où plus de 50% des établissements scolaires notamment du secondaire étaient bloqués, il n'en demeure pas moins que même si cette grève touche un seul établissement, voire une seule classe, elle restera une perturbation. Les élèves se retrouvent seuls et abandonnés en raison d'un conflit qui les dépasse, mais pour lequel ils paient la plus grosse facture. Des perturbations qui ne seront pas sans conséquences, notamment sur le niveau de notre école, la qualité de l'enseignement et surtout la crédibilité de l'école publique. La grève, ce droit hautement et chèrement arraché est banalisé aujourd'hui. Ce qui devait être le dernier recours, est brandi à la première menace. Du coup, on assiste à des situations «immaîtrisables» qui ouvrent des brèches aux marchands du savoir. Des grèves, même parfois légitimes, qui arrangent les adeptes de l'enseignement parallèle, au noir et sans aucune couverture sociale. Des grèves qui arrangent les donneurs de cours dits de «soutien», et des écoles privées au détriment des écoles publiques. Non! Le savoir n'a jamais été une marchandise...
Benghebrit aujourd'hui à Béjaïa
La ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, est attendue, aujourd'hui, à Béjaïa pour une visite de travail et d'inspection. Elle inaugurera les établissements réceptionnés et inspectera les projets en cours de réalisation et ceux qui seront lancés. En effet, la ministre procédera, durant la matinée, à la baptisation et mise en service de quatre lycées sur les neuf ouverts cette année. Un lycée à Draâ El Gaïd au nom du moudjahid Bachir Boumaza, un deuxième à Souk El Tenine au nom du moudjahid Krim Belkacem, un troisième à Tizi N'berber au nom du moudjahid Hocine Ait Ahmed, et le quatrième du côté de la nouvelle ville de Sidi Ali Lebher, au chef-lieu de wilaya au nom des deux frères martyrs, Issaâd Ahmed et Bachir. Dans son programme aussi, l'inauguration d'un nouveau CEM au nom du chahid Kara Mokhtar à Sidi Ali Lebher et d'une école primaire au nom du chahid Kassa Hachemi dans la commune de Tichy. En marge de sa visite, la ministre s'entretiendra aussi avec les cadres éducatifs de la wilaya et les différents partenaires sociaux du secteur de l'éducation. Le dernier point de sa visite se tiendra au niveau de l'ex-ITE, récupéré cette année de la direction des oeuvres universitaires de l'université de Béjaïa. Elle terminera sa visite par une intervention en direct sur les ondes de la radio Soummam.


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