La LFP a annoncé l'interdiction aux clubs de recruter s'ils n'apurent pas leurs situations financières Une remarque brûle les lèvres des férus du football et surtout des connaisseurs, c'est le fait de ne pas comprendre le pourquoi de ces primes attribuées aux joueurs dits professionnels qui sont censés avoir comme principale mission de gagner des matchs pour justifier leurs salaires. La majorité des clubs de la Ligue 1 Mobilis ne cessent de crier à la crise financière, mais ce qui est inconcevable, c'est que les mêmes responsables de ces associations annoncent des primes à chaque victoire ou match nul, au moment où certains d'entre eux sont toujours sous la menace d'interdiction. Pis encore, des clubs annoncent sur les médias des noms de joueurs à recruter durant le mercato et c'est vraiment à ne rien comprendre dans cette histoire de gestion?! Une remarque brûle les lèvres des férus du football et surtout des connaisseurs, faut-il le préciser, c'est le fait de ne pas comprendre le pourquoi de ces primes attribuées aux joueurs dits professionnels qui sont censés avoir comme principale mission de gagner des matchs pour justifier leurs salaires. D'autre part, la Ligue de football professionnel vient de publier les tableaux représentatifs des salaires des joueurs professionnels où on remarque que pour ceux de la Ligue 1, ce sont 527 millions de dinars qui constituent la masse salariale globale des clubs pour la saison 2017-2018 alors que pour la saison dernière le chiffre était de 470 millions de DA! Côté moyenne des salaires des joueurs, les chiffres de la Ligue annoncent le chiffre de 1315 pour la saison 2018-2019 alors qu'il était de 1455 la saison dernière. De plus, 160 joueurs ont un salaire inférieur à 100 millions de centimes, 74 joueurs entre 100 millions et 150, 75 entre 150 et 200, 53 entre 200 et 250, 16 entre 250 et 300 millions alors que 23 joueurs gagnent plus de 300 millions de centimes en salaire au moment où le Snmg n'est que de 18 000 DA! Ces chiffres sont éloquents et doivent faire méditer tous les responsables sans exception. La direction nationale de contrôle de la gestion (Dncg) qu'on annonce opérationnelle et dont l'objectif premier est d'aider les clubs à mieux gérer leurs finances pour ne pas dépasser leurs recettes se doit de s'impliquer d'une manière pratique. Sinon, il faut la faire fonctionner d'une autre manière, car son actuelle «gestion» est incompréhensible? On se rappelle bien que juste après son élection à la tête de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi a annoncé la prochaine réactivation de la Direction nationale de contrôle et de gestion financière des clubs professionnels de football (Dncg). Il avait déclaré à ce moment-là qu'il «est important que les clubs enlisés dans une crise financière rééquilibrent leur budget en infléchissant notamment la courbe des salaires dont ils ont la charge avant d'ajouter que «la Dncg aura comme principale fonction de les accompagner dans cette démarche avec ses experts». A sa création en 2010, la Dncg avait pour principale mission justement d'aider les clubs à mettre en oeuvre une bonne organisation comptable et financière et surtout de bien contrôler les finances des clubs, avant le début de la saison, pour donner son quitus à l'engagement d'un quelconque club dans le championnat professionnel de Ligues 1 ou 2. N'ayant pas pu remplir ses missions pour diverses raisons, elle a été dissoute avant sa relance par l'actuel locataire de la FAF. Alors que la FAF et la LFP prennent les décisions qu'il faut et appliquent la réglementation sans distinction aucune à tous les clubs en infraction. En tout cas, on attendra avec impatience ce 15 décembre prochain, date limite des règlements des arriérés des clubs en litige avec leurs joueurs et entraînements pour voir le poids réel de ces deux institutions dirigeantes du football professionnel algérien. Mais avant, on aura une idée de cette problématique lors de la prochaine réunion des membres du Bureau fédéral de la FAF sur le sujet...