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Inquiétante flambée des prix
ANNABA
Publié dans L'Expression le 10 - 04 - 2018

Si la pluie ne tombe pas, c'est le ciel qui est mis à l'index et même dans le cas contraire, les prix des fruits et légumes restent otages d'une spéculation orchestrée.
La folie de la mercuriale est souvent justifiée par l'inaccessibilité aux champs, en cas de fortes pluies, ou en raison de sécheresse. Pour une raison ou une autre, les maîtres-seigneurs de la saignée des ménages, trouvent toujours un subterfuge pour faire saigner à blanc le consommateur. A quelques semaines du mois sacré de Ramadhan, les commerçants ont fini d'affûter leurs armes. Bien qu'aucun ne puisse savoir de quoi sera fait «demain», les ménages, eux, savent que le mois de Ramadhan sera une rude épreuve. En effet, dans plusieurs marchés de la ville de Annaba, les couleurs ont été déjà annoncées.
Une forte hausse des prix des fruits et légumes a été constatée cette semaine au marché couvert, El Hattab, la Ménadia entre autres. Après les prix relativement abordables enregistrés des semaines durant, la mercuriale prise de folie, connaît une augmentation exorbitante, mettant les moyennes et faibles bourses dans la tourmente, notamment à l'approche du mois sacré. La situation est inquiétante à plus d'un égard, au vu des prix affichés sur les étals où la flambée frôle les 50%, pour la majorité des produits de large consommation. Les prix affichés des fruits et légumes, entre autres produits de consommation, sont un indicateur d'une augmentation incontrôlée. Haricot vert, artichaut, tomate et poivron, pomme de terre, courgettes et citron entre autres produits, sont affichés aux prix respectifs de 320 DA et 160 DA jusqu'à, 140 et 120 DA en passant par 70 et 60 DA. Pour ne citer que ces produits qui, à vue d'oeil, semblent devenir de moins en moins accessibles pour les ménages de ces derniers. La plupart, quittent les marchés avec des paniers visiblement vides ou presque, pendant que d'autres entrent chez eux bredouilles. Avec une inquiétude bien visible sur les visages, les chefs de famille appréhendent les prochains jours qui sont annonciateurs du mois de Ramadhan et des dépenses occasionnées par la saison estivale. Ils craignent que cette hausse des prix perdure jusqu'à l'arrivée du mois de Ramadhan et la saison estivale, pour enfoncer de plus en plus le couteau dans la plaie. Apparemment, rien ne sera plus à la portée des ménages, ni fruits et légumes ni viandes rouge et blanche, encore moins le poisson.
Ce dernier balance entre 700 DA pour la sardine et 1800 DA pour le merlan et
3 200 DA pour la crevette royale. Les autres variétés de poissons sont affichées entre 900 et 2 200 DA le kilogramme la dorade, le rouget et le brochet. Face à ce constat, il est interdit de faire une quelconque variation, pour les ménages à moyens revenus, et carrément impossible pour ceux aux faibles bourses. Seule alternative pour faire face au récurrent problème de la hausse des prix des produits de consommation, notamment à l'approche du mois sacré, c'est de mettre en marche la machine du contrôle des prix. En effet, il est du devoir des services de la DCP, de s'y prendre dès maintenant, pour tenter de stabiliser un tant soit peu, la barre des prix. Car, il est impératif de signaler qu'à chaque approche du Ramadhan, les ménages sont tiraillés par ces commerçants mercantilistes qui, sans scrupule, tentent de tirer le maximum de profit de la moindre vente. C'est le cas de le dire, puisque ces pratiques sont, depuis quelques années, devenues une habitude qui s'exerce dans l'impunité, à l'approche de chaque fête religieuse ou grand événement. Aucun produit n'échappe à ce qui est vraisemblablement un diktat, imposé par les commerçants. Même les produits détergents, notamment ceux destinés aux machines à laver et lave-vaisselle entres autres, ont vu leurs prix tripler et ce, au grand désarroi des citoyens. Une situation le moins que l'on puisse qualifier de plus en plus insoutenable pour toutes les familles.
Les arguments avancés par les commerçants sont les prix élevés à l'achat chez les grossistes. Cependant, autant les grossistes que les détaillants mettent toujours en avant les sempiternelles excuses. Si la pluie ne tombe pas, c'est le ciel qui est mis à l'index et même dans le cas contraire, les prix des fruits et légumes restent otages d'une spéculation orchestrée. En dépit de toutes les mesures prises pour contrecarrer cette hausse vertigineuse des produits, la spéculation sur les prix, semble avoir la peau dure et renseigne du coup sur l'ampleur de l'intervention, en amont des commerçants spéculateurs. Un constat qualifié par plus d'un observateur de la scène commerciale, de l'indice manifeste de l'incapacité des services de la direction du contrôle des prix (DCP). Un fait dont l'impact est lourdement infligé au consommateur.


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