D'Aghbalou à l'extrême est, à Dirah au sud, de Bordj Okhriss à Zbarbar au nord, des programmes variés sont retenus au niveau des Maisons de la culture. Dans le cadre de la célébration des Journées du Savoir (16 avril) et du Printemps berbère (20 avril) les établissements relevant de la jeunesse; de la culture, de l'éducation ont tracé des programmes qui englobent les deux dates anniversaires. L'Odej a prévu une caravane qui sillonnera les 45 communes des 12 daïras de la willaya de Bouira pour sensibiliser contre la drogue. Des expositions d'art culinaire, de la couture, des arts traditionnels... sont retenues et organisées par les associations locales. D'Aghbalou à l'extrême est à Dirah au sud, de Bordj Okhriss à Zbarbar au nord, des programmes variés sont retenus au niveau des Maisons de la culture, des établissements de jeunesse. Dans cette course à la célébration, les associations des communes d'Ahl El Ksar et celle des Karbouzianes (Takerboust) mènent le peloton avec des actions à l'honneur des enseignants retraités, des hommages aux premiers instituteurs de l'Algérie indépendante. Cette célébration est l'oeuvre de l'association de Zeriba. L'association Amal des anciens de l'éducation à Bouira a initié la même opération. La Maison de la culture Ali Zaâmoum abritera et sur plusieurs jours un large programme comportant des expositions, des rencontres littéraires, des défilés de mode, des projections... les bibliothèques centrales ont aussi retenu un programme axé plus sur la recherche, des conférences en conformité avec la vocation de l'établissement qui quelques années avant servait à des manifestations qui n'avaient aucun lien avec le savoir et la culture. En recadrant l'activité de cet établissement la directrice, une compétence avérée, redonne au lieu son rayonnement. Les associations «Tidukli» et «Thiragwa» de Merkala, en collaboration avec l'association «Histoire et vestiges» ont donné le coup d'envoi aux multiples programmes de célébration. Pour ne pas figer les deux dates dans un folklore excessif, les organisateurs ont essayé de diversifier les activités, mais en tentant de rester dans le segment historique avec sa portée civilisationnelle. Ainsi, à Tassala l'association locale a érigé des stands voués à l'artisanat, à la couture et aux arts culinaires. La région d'Ahl El Ksar de son côté se prépare à accueillir le double évènement dans l'enthousiasme avec plusieurs manifestations à caractère culturel, historique et commémoratif. Ahl El Ksar, Ath Yala, Imchadallen, Ath Aïssi, Iyakourène, Ikarvouziane, Ath Halouane, Ath Laâziz... pour ne citer que ces authentiques Amazighs qui perpétuent les traditions et essayent de rester fidèles à l'esprit du Printemps berbère qui aura après des années de lutte consacré la langue amazighe, comme langue officielle. Les associations nées autour du combat identitaire préfèrent convertir cette occasion en Journée du Savoir avec des conférences-débats. C'est précisément le cas à Ahl El Ksar, où l'association Thagrala projette d'organiser des conférences-débats. Nous reviendrons sur ces célébrations dans les prochaines éditions.